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    Anonymous
    Invité

    Ven 12 Déc 2014 - 23:01

    Habitants de Never-Utopia !

    L'heure est venue de voter. De voter pour votre personnage préféré parmi ces quatre présentations !

    Vous avez jusqu'au 20 décembre pour voter, à vous :)



    Ginny Blue




    ?
    Calista
    Foollwork
    18 ans
    Mexicaine
    Vendeuse de vêtements dans un quartier pauvre de New York
    Sauver la ville de la pollution, des agressions, des chômages... en bref pleins de problèmes qu'elle pense résoudre
    Yeux verts
    Brune
    Bronzée
    1m64
    Corpulence moyenne
    53 kilos
    Mon passé

    Passé :
    Petite fille, Calista subissait couramment, à l'école et dans la rue les moqueries et les insultes des gens. Ses méchancetés, concernait en partie la famille extravagante de Calista et son apparence, qui apparemment ne plaisait pas forcément. La petite fille, au bout d'un certain tant, osait à peine se montrer. Maladivement pudique, elle se cachait dans des habilles qui cachait entièrement son corps, au grand désespoir de ses camarades. Pour résumé, une petite fille complexée, avec ses défauts et surtout totalement banale.

    Présent:
    Calista, jeune fille âgée de 18 ans vivant à New York, décide un beau matin, de sauver la ville, menacée par les la pollution, la population trop nombreuses,le gaspillage et les agressions. Se sauvant souvent de son petit magasin, elle enfile une autre peau, pour venir « sauver New York ». S'introduisant chez les gens, menaçant les médias en tentant de sensibilisé la population, elle tente le tout pour le tout, pour sauver la ville. Son père, essayait déjà de faire ce genre d'action miracle avant sa naissance, et pendant son enfance. Mais tué lors « d'une mission », il n'était pas allez jusqu'au bout. Calista, elle, décide de prendre sa suite, à présent c'était « son tour ». Libérée des moqueries depuis la mort de son père, ayant grandie, elle n'a plus a subir les moqueries sur son physique, elle est devenue une jeune fille comme toute les autres, à une différence près...

    Mon caractère

    Jeune fille têtue, quand elle dit quelque chose elle le fait et le plus rapidement possible. Se donnant les moyens pour le faire, elle arrive le plus souvent à ses fins. Pas moyen de contestait ce qu'elle dit. Très optimiste, elle aime prendre du recul et de la marche pour réussir, elle vise souvent très haut.
    Boudeuse aussi, car, quand elle n'arrive pas à faire ce qu'elle veut, elle se vexe automatiquement, c'est d'un naturel total pour Calista. Cependant, c'est une jeune fille intelligente qui sait rassurer, qui malgré son métier pas très «professionnel» (pas assez de moyens pour se payer des études plus poussées) elle a un beau potentiel intelligent.


    Mon costume, mes qualités "extraordinaires"

    Calista, se transforme, quand elle tente désespérément de faire réagir la population, en petite blonde aux oreilles de chats, avec le reste du costume qui va avec (queue, moustaches, pattes de chats...) et oui, car les chats, ont leur fait confiance(pour certaines choses), ils sont mignons et câlins (presque...). Elle joue beaucoup sur « la douceur» pour attendrir les New-yorkais, mais, quand la solution « Tout doux mignon » ne marche pas, notre jeune amie sort les griffes (pour développer, des griffes longues et pointues bien aiguisées). Sans aucun équipement spécial avec elle, elle opère dans les lieux publiques (marchés, boutiques, autres lieux peuplés), dans les maisons... Parfois, quand elle en a la possibilité, elle va aussi dans les studios de télé.

    © Never-Utopia





    Gregory Evans






    Gregory
    Evans
    48 ans
    Américain
    Sans emploi
    Acquérir gloire et fortune
    Cupide
    Manipulateur
    Costaud
    Irascible
    Calculateur
    Épicurien

    Mon passé

    Mon passé. Mais c’est qu’ça n’intéresse personne ! Mais puisque c’est vous, j’veux bien faire un effort. Mes parents étaient pas bien riches vous savez. J’ai grandi dans le Bronx et moi et mes potes avions appris à nous battre au couteau. On en trouvait partout et un jour, on a même piqué une arme à feu ! Qu’est-ce qu’on se marrait. Après trois autre gars, on avait créé notre clan. On était six à en faire parti et quand on est devenu plus vieux, vers 16 ans p’t’être, on a commencé quelques casses dans le quartier. Evidemment, on n’était pas les seuls dans la zone, mais on avait réussi à s’imposer. C’était une grande victoire pour des garçons qui avaient rien. Alors quand on a réussi à braquer des échoppes pour ramener un vrai petit trésor (qui se résumait souvent à quelques bouteilles, des paquets de cigarettes et évidemment un petit paquet de billets verts), on se prenait pour des grands, vous voyez … Puis on a trop fait les cons et on s’est fait coincer. Pas tous, heureusement. Juste moi et un autre gars qui faisait appeler Z’Tech, j’crois. Bref, on s’est retrouvé en taule pour quelques délits mineurs mais assez graves pour nous maintenir au trou pendant plusieurs mois. C’est long dix mois, et j’espère que personne ira plus jamais, car personne ne mérite tel traitement. Ouais, on avait fait des conneries, que je regrette maintenant. Mais bon, on peut pas changer le passé et ça sert à rien de s’lamenter. Je continue. J’ai eu quelques emmerdes là-bas, avec d’autres tolards qui essayaient de m’faire la peau. Heureusement que j’avais réussi à improviser un couteau, sinon j’serais pas ici à vous parler tranquillement M’sieur.
    J’ai finalement survécu (ben ouais, je serais pas là sinon) et j’ai essayé d’entrer dans la société, de devenir un type bien, vous voyez. J’ai cherché un emploi. Ca a pas été facile mais j’ai fini par y arriver. Un p’tit boulot d’agent de sécurité dans un centre commercial. C’était pas terrible mais au moins, je pouvais payer le loyer de mon appartement. J’avais réussi a trouvé un appart’ sympa, pas trop cher, juste pour que je puisse dormir quoi. J’ai vite changé de taf pour finir chef de la sécurité dans une banque. Jusque là, tout allait bien. Je vivais tranquillement et profitais de ma situation financière stable pour l’instant. J’ai rencontré une nana qui m’aimait et que j’aimais. C’est fou l’Amour quand même ! On s’est marié un an plus tard et on était bien ensemble. Mais plusieurs années plus tard, j’ai appris qu’elle m’avait trompé avec une enflure que je connaissais, et j’ai pas voulu la pardonner. On a divorcé sauf qu’au même moment, j’me suis fait renvoyer avec tous les autres employés puisque la banque venait de faire faillite. J’ai pas réussi à trouver un autre boulot et comme l’argent me filait entre les doigts … Pour sûr, j’ai cherché du boulot ! Mais vous voyez, être allé en taule, c’était pas super bien vu par les employeurs. J’ai plus su payer le loyer de ma baraque, j’ai été mis à la rue sans scrupule par des personnes égoïstes et sans cœur. Je survivais dehors, j’vivais plus. J’ai même été forcé de mendier ! Quelle honte … Mais pour les gens comme moi, y a pas beaucoup d’autres solutions. Quand les gosses de riches passaient devant moi, ils me montraient du doigt d’un air dégouté. « Tu as vu maman le clochard ? ». Penses-tu qu’ils m’auraient donné une pièce ? Rien !
    Et puis un jour, j’allais dans un super marché, où y avait plus de monde. Mais en passant devant une ruelle, j’ai vu une jeune femme (la trentaine, bien roulée, vous voyez le style) qui se faisait piquer son sac par un freluquet. Alors, puisque j’étais plus costaud et expérimenté que l’autre voleur, je me suis dit « Greg, c’est p’t’être ta chance ! ». Je suis arrivé par derrière le gars et lui ai donné un bon coup sur la tête avant de l’envoyer valdinguer contre le mur. Puis il a sorti sa lame et ça été plus dur. Mais on me la fait pas à moi ! Il a même pas eu le temps de lever son petit canif qu’il se prenait un autre coup sur la caboche. Il a pas hésité beaucoup avant de décamper en chancelant. Bien sûr, j’avais pas oublié de reprendre le sac de la demoiselle de ses mains, sac qui devait couter un fortune a lui tout seul. J’voulais me faire la malle avec mais la minette m’a attendri. Je sais pas ce qui m’a pris mais je lui ai rendu. Faut croire que ça a payé puisqu’elle m’a filé presque deux cent dollars en liquide pour me remercier. Et moi, en bon citoyen, j’ai dit que c’était mon devoir de l’aider, même si c’était pas du tout cette raison qui m’avait poussé à la secourir. Mais des héros, vous voyez, ça les épatent, les filles. Les crimes manquaient pas dans le Bronx, alors j’ai commencé à jouer les justiciers en choisissant bien mes cas. Je m’attaquais toujours à des braqueurs amateurs, isolés et frêles. Bref, des victimes faciles. Et quand les pauvres citoyens, encore sous le choc de s’être fait attaqué, me demandaient ce que j’voulais, je leur racontais simplement mon histoire. Celle d’un jeune garçon emprisonné à tord pour un crime qu’il n’avait pas commis et dont les années passées en prison l’avaient suivi tout au long de sa vie (j’empirais un peu la réalité, sinon les pigeons auraient pas mordu à l’hameçon). Après ça, tu m’étonnes qu’ils ne se faisaient pas prier pour me filer le reste de leur monnaie ! La presse s’en est vite mêlée et je leur ai servi le même baratin. Faut croire que ça a plu aux New Yorkais parce qu’on m’a vite surnommé le Beggarer. Je suis pas resté pauvre bien longtemps après ça. Mais j’étais prisonnier de mon image. Quand je voulais défendre quelqu’un, fallait que je porte des vêtements crasseux, comme avant, sinon on m’aurait pas reconnu. Et c’est comme ça qu’a commencé ma carrière de justicier. Faut dire que ça donne plutôt bien sur le cv !


    Mon caractère

    Pour survivre dans ce fichu monde, faut soit être malin, soit costaud. Et ça tombe bien, je suis les deux ! Je suis pas vraiment ce qu’on pourrait qualifier d’un ange, mais je m’améliore. Pour moi, ce serait plutôt « chacun pour soi et que le meilleur gagne ». Tu t’es fait serré ? Dommage, fallait être plus prudent. Vous me prenez pour un égoïste, hein ? Mais derrière mon physique pas très avantageux (je l’avoue) se cache un être sensible. Si vous me croyez pas, demandez à mon ex-femme ! Il me faut pas grand-chose pour vivre et je suis pas du genre à demander l’impossible. Quand je vois ces gosses qui touchent pas à un aliment parce qu’il est de la veille, pwa ! Ces mioches mériteraient une bonne leçon. S’ils étaient à ma place, ils agiraient autrement. Nan, j’aime pas les mioches, à juste titre ! Je me comporte un peu mieux avec les adultes, bien que certains me qualifieraient d’asocial. Mais je le suis pas ! J’ai juste perdu toute foi envers l’espère humaine. Et mon boulot de justicier ? Baliverne ! Comme si j’en étais un. J’aime pas aider les gens (je le dis pas devant les caméras mais c’est la vérité vraie), je gagne juste ma vie différemment. J’ai de la suite dans les idées pour trouver un moyen facile d’avoir du fric ! Maintenant que j’ai un peu plus d’argent (même plus que la plupart des personnes de cette ville maudite), j’hésite pas à m’en servir, à profiter de la vie. Carpette Diem comme disaient les vieux. Mes amis (enfin, ceux qui veulent pas ma peau en tout cas) disent que je suis manipulateur. Mais faut croire qu’ils me connaissent pas pour dire des conneries pareilles ! Je sais juste identifier les défauts des pigeons que j’ai en face de moi et savoir en profiter. C’est de la manipulation ça, ou tout simplement de l’observation ? Par contre, mes potes savent qu’il faut pas me chercher. Un mot de travers et je cogne. Demandez-le à Franki, je lui ai déjà éclaté le nez deux fois ce mois-ci ! Mais si vous étiez de la presse par exemple, j’vous dirait simplement que j’aide mon prochain et que je m’sert de la violence qu’en dernier recourt. Faudrait pas que les New Yorkais me prennent pour un « Real vilain » comme ils les appellent… Si un d’eux m’attaque par contre, ce sera différent. Je suis pas rancunier, au contraire. « J’ai joué et j’ai perdu, on verra au prochain tour ». Mais faudrait tout de même pas qu’ils tâches la réputation que je me suis cassé le c…, enfin, pour lequel j’ai beaucoup taffé pour la construire !


    Mon costume, mes qualités "extraordinaires"

    Des supers pouvoirs ? Vous voudriez pas que j’vous dise aussi que j’ai une licorne dans mon garage ?! Je suis assez robuste, mais c’est pas un pouvoir ça ! Juste un cadeau du ciel. Nan, la seule chose que je peux vous dire, c’est que j’ai tout compris à la pub. D’habitude, les héros « veulent le bien de l’humanité », alors que moi, j’veux juste du fric et qu’on me foute la paix. Suffit juste d’aller jouer les justiciers de temps en temps, payer des blanc-bec pour jouer les vilains et leur mettre une pseudo raclée quand un journaliste passe justement pas loin. J’crois que j’ai le sens de la communication, voilà mon pouvoir ! Quand un de ces vautours avec des micros me demandent pourquoi je fais ça, je vais pas répondre « le pognon » ! Je sors juste un truc du genre… euh… « je suis le visage de tous les sans abri de cette ville et du monde. Et c’est pas parce que le monde vous chie dessus que vous devez en rester là. Faut prouver à la vie qu’elle a eu tord de nous mettre de côté et qu’on vaut mieux que ça ! ». Ca va tous les faire chialer chez eux … J’ai pas vraiment de costume ni de signe distinctif. Comment pas me reconnaître ? J’ai un visage qu’on retient tout de même ! Souvent, j’ai des coups de poing américains et un couteau à la ceinture, juste au cas où, vous voyez. Mon but est pas d’envoyer les brigands six pieds sous terre, ça nuirait à mon image. Même si au fond, j’aimerais franchement en envoyer quelques uns de l’autre côté de temps en temps. Mais puisque je suis « un gentil », ils devraient pas m’en vouloir. Et si je tombe sur un coriace, quelques billets verts devraient le convaincre de le laisser se faire botter les fesses. Faut croire que c’est pratique la monnaie. Que c’est bon d’être riche et aimé !


    © Never-Utopia





    Fucking Fox






    Scott
    Stevens
    68 ans
    Américain
    Philosophe
    Vivre tranquille
    Fumiste
    Opportuniste
    Sophiste
    Calme
    Grognon
    Borné

    Ce qu'il y a dans sa tête...

    Scott, Stevens. Déjà, rien que les initiales ne vous informent pas du tout sur lui. Il les a longtemps haïs. Faut dire que pour un prof de philo à la retraite, porter SS comme acronyme ça ne faisait pas une super pub. Pas crédible du tout, en fait.
    Sinon, comment pense notre bonhomme ? Déjà, il en a vu. Il en a entendu des choses, surtout des bêtises. Parce que les profs en ont souvent pas mal à raconter lui il en a à la pelle, parce que des écoliers il en a vu plein incapables d'utiliser ce qu'il n'appellerait même pas Morale mais Jugeote. Enfin, Scott n'est pas du genre sévère. Un peu râleur, carrément grognon mais pas sévère. Et pour cause, c'est un relativiste. En fait il se demande comment il aurait tenu jusqu'ici en étant convaincu de ses valeurs et en cherchant à les défendre becs et ongles devant des étudiants peu réceptifs.
    Scott est donc attentif. Il écoute mais n'entend pas toujours, ou l'inverse il ne sait plus trop parfois. Sa patiente n'a semble t-il plus vraiment de limites. Il parle et pense sur le même ton, celui d'un homme neutre et simple qui aurait arrêter de chercher la sagesse et le bonheur dans les méandres de son esprit. Peut-être que c'est ça, être sage au final. N'agir que pour la sérénité de notre monde intérieur.
    Non, il savait au fond de lui que ce n'était pas ça, mais il s'en contentait, pour le moment. Pour le reste, il verrait quand il serait plus vieux (encore plus qu'à l'heure actuelle disons).
    Un peu las et flemmard mais pas procrastinant, au contraire. Ce qui peut être fait dans l'instant permettra de se reposer plus tard. Et comme il n'avait pas grand chose à faire, pourquoi attendre qu'il y en ait ? Généralement il ne s'agissait que des courses, de petites choses à penser comme fermer les fenêtres en hiver pour garder la chaleur, rien qui ne prenne beaucoup de place dans son esprit.
    En réalité, il y a une chose qui prend de plus en plus de place dans son esprit. C'est cette histoire de Real Heroes, Real Vilains etc... Parce qu'on en parlait partout, notamment dans le journal et que lui il lisait le journal. Et qu'il aimerait qu'on l'informe sur d'autres trucs que les gamins en collants. Mais évidemment, tout le monde en parlait, partout, tout le temps. Sa fille l'avait même appelée -parce qu'elle ne vivait pas à New York- et, sous couvert de lui demander des nouvelles, l'avait harcelé de questions sur ces nouveaux héros du quotidien.
    C'était peut-être ça qui avait décidé Scott à sortir un peu de son quotidien. Rien de bien excitant, quelques virées nocturnes, d'abord pour observer. Ensuite pour juger ça inutile, parce que ça l'était. Et puis... Et puis...
    Si il y a une chose qu'il faut savoir sur Scott, c'est que c'est un opportuniste. Plus que tout autre trait de caractère. Hors, la ville avait les yeux tellement fixés sur des affrontements fabuleux entre mal et bien qu'il se demanda comment en tirer parti. La réponse fut simple : dans un monde dirigé par le bien et le mal, il serait le gris. Le nuancier. Parce qu'il ne faisait pas toujours des choses biens. Et parce qu'il n'agissait pas toujours mal non plus. Il serait le gars du quartier, le Real What ?! qui choisirait son camp en fonction de ses envies.
    Parce que c'est beaucoup plus facile que de prendre un rôle et de s'y tenir. Et les engagements, Scott n'avait jamais trop aimé ça. Le mariage par exemple, ça c'était une belle connerie.


    Ce qui s'est passé...

    Scott se saisit du journal.
    « The new White Side, all the story ! » annonçait-il fièrement.
    Il se demanda une seconde si l'interviewé de l'article était fan de comédies musicales avant de se rendre compte qu'il avait choisit le nom juste pour la consonance particulièrement classe (même si ça relevait du point de vue, Scott trouvait que ça lui donnait l'air complètement crétin).

    Blanc ou noir.
    Bien ou mal.
    Justice ou injustice.
    Scott n'avait jamais compris pourquoi les gens s'évertuaient toujours à se classer dans la catégorie du « blanc, bien, juste » même quand ils étaient loin de pouvoir y prétendre. Il se disait que c'était dans la nature de l'homme. Ouais ça devait être ça. Les côtés sombres on les garde pour soi, on les montre qu'en cas de forces majeurs. D'ailleurs les cas de force majeurs n'arrivent jamais. Du coup on se fait passer pour un gentil petit agneau alors qu'au fond on se sent un vrai bad boy dans l'âme, prêt à casser la vitrine d'un magasin pour un téléphone portable.
    Au fond, ce qui arrivait en ce moment dans la société -les Real Vilains et les Real... quelque chose, tout ça ça faisait trop de « vrai » pour coexister- depuis quelques années était tout a fait dépourvu d'une quelconque logique pour lui. Un gamin de quartier se mettait à jouer au héros, suivit par un vieux, suivit par toute la populace suivit par les méchants, suite logique. Trop de biens sans mal, c'est trop mal équilibré.
    Scott pensait aussi que c'était un sacré truc de profiteurs, toute cette histoire. Qui veut peut devenir gentil, qui veut peut devenir méchant, c'est quand même une super aubaine pour ceux qui ont pas trouvé de boulot après leurs études. Et ça ça le faisait souffler le vieux, parce que bon ils sont bien gentils mais c'est pas en se fabriquant un costume flashy made in grand maman qu'on allait arrêter un gang mexicain ou relancer l'industrie du textile.
    Il bougea dans son fauteuil. C'était mal foutu ces trucs. C'est pas croyable comme la mousse s'use vite dans les fauteuils, à peine 5 ans et on s'enfonce déjà dedans comme dans un hamac. Il soupira et jeta un coup d’œil aux livres sur sa table basse. Freud, Nietzsche, Descartes, Kant... On en était loin du temps où Pascal démontrait mathématiquement l'avantage de croire en Dieu, maintenant on préférait croire en des gamins en collant ou en BIG MUSTACHE (visez le surnom).
    En tant que prof de philo, le vieillard commençait à trouver le monde fatiguant. Toujours plus vite, toujours plus fort, cette foutue ville avait l'air partie pour son propre marathon. Des gentils et des méchants qui se tapent sur la figure à coup d'armes toutes plus farfelues les unes que les autres (mention spéciale à celui qui faisait du lancé de grosses cuillères... Avant qu'il ne finisse à l'hôpital. C'est beau l'espérance, mais ça rend sacrément con) tout ça ça lui donnait l'impression d'être dans un comics. D'ailleurs ils vendaient des comics. Quand il avait découvert ça, Scott était resté scotché plus de trente secondes devant l'article, ce qui lui avait valu d'être harcelé par le vendeur.
    Enfin, tout ça Scott n'en avait que faire, pour lui tous les points de vue se valent (même ceux qui au premier abord paraissent complètement irrationnels), il ne faut pas oublier que spirituellement monsieur était disciple de Protagoras. Oui, pas un sceptique complet, il ne faudrait pas trop lui en demander non plus, être sceptique un peu c'est largement assez fatigant.
    Mister Stevens daigna enfin lever ses fesses de son fauteuil lorsque Bonny, sa chère et tendre femme à la voix rocailleuse -les enfants étaient de sacrés braillards, on se demande d'où ça vient- l'appela à manger.

    - Tu es allé cherché des courges ?
    - Pourquoi on a besoin de courges ?
    - C'est donc non. T'iras en chercher demain matin, tant pis pour ta pomme !

    Il haussa les épaules. Sa pomme à elle, la grosse pomme il trouvait qu'elle tournait bien plus mal que les courges de M'sieur le marchand mais bon. Pourtant une pomme c'est plus rond qu'une courge.
    Bonny se tourna vers lui, les bras croisés. Elle avait du être sacrément belle, avant. Non pas qu'elle ne le soit plus pour une femme de son âge, mais le style c'était différent, disons. Le tablier jaune à pois bleus surtout. Mais Scott n'était pas très regardant.

    - La télé a planté.
    - Tant mieux.
    - Non pas tant mieux ! Pas question que je bouffe Protàlamasse le restant de mes jours !
    - Tu sais bien qu'on a pas fini de payer la voiture et qu'on a pas les sous pour une télé. Demande à ta fille.
    - C'est aussi la tienne je te signale !
    - C'est pas moi qui veut une télé.

    Pourquoi on croit toujours que dans les ménages de petits vieux tout se passe bien ? Que c'est parce qu'on est à la retraite qu'on a plus de problèmes d'argent ? Les Etats Unis, c'était plus compliqué que ça... Déjà, vivre aux alentours de New York c'était un miracle.
    Bonny ne pipa plus un mot du repas, mangea en silence puis, avant de partir dans le silence, lui demanda de faire la vaisselle. Tout de même, on oublie pas les fondamentaux, lui c'était lundi et jeudi, elle le reste de la semaine. C'était déjà assez déséquilibré comme ça.
    Scott la regarda partir. il n'était as volontairement méchant avec elle. Sa femme avait juste tendance à oublier ses limites, flambeuse en somme. Mais c'était vrai que ça manquait, la télé. Pour le basket, tout de même. Puis bon avec son salaire de professeur de philo il avait pas pu offrir tout ce qu'il voulait à Bonny, et ça il admettait qu'il s'en voulait un peu.
    Il regarda la caisse à côté de la bouche d’aération du chauffage centrale de l'immeuble (beaucoup moins classe que juste écrire "cheminée" mais c'était en voix de disparition à New York. Et puis c'est vieillot). Il haussa un sourcil. Se leva.

    - Bonnie, je sors.
    - Rentre pas bourré !

    Et il sortit.

    ----

    Il n'attendit pas le bout de la rue pour commencer à sortir ses affaires du sac. Son costume. A chaque fois qu'il le voyait, il ne pouvait s'empêcher de se demander comment il en était arrivé là. Sa conscience morale lui disait qu'il avait juste perdu le sens du bien fondé de ses actions, et sa condition d'humain lui répondait "hey man, moi j'veux faire plaisir à Bonny alors on va lui chercher sa télé et tu fermes ta gue*le !". En fait dans sa tête c'était un épisode d'Anges et Démons pour septuagénaires. Mais au final, il évitait plutôt bien le conflit mental, parce que tout ça trouvait toujours une sortie quelque part, et la plus courante était : "puisque c'est déjà le bordel, on s'en fout si j'en profite un peu non ?"
    Il enfila donc son masque, saisit son long bâton et partit vers le magasin d'électronique. Scott n'était pas foncièrement méchant. C'était juste un opportuniste, un profiteur. Mais un profiteur plus tout à fait en forme, si bien qu'il finit par enlever son masque (trop chaud) et appeler un taxi vers le centre ville, parce que bon il était pas pour deux kilomètres de marche à New York en pleine nuit.
    En sortant il remit son masque -à contre cœur mais bon, il faut ça pour l’anonymat- et se dirigea vers sa cible sans hésitation. Il arma son bras en faisant tourner son bâtons dans tous les sens. Passants, zéros, nuit parfaite pour un cambriolage. Merde, rideau de fer. Dis donc, cette campagne de super méchants avait eu pour effet de renforcer la sécurité...
    Il se balada donc à la recherche d'un autre magasin, ouvert de nuit. Et vous savez, à NY on trouve de tout. Donc il trouva. Un peu plus fréquenté comme rue mais bon. Et comme il n'avait besoin que d'une télé, il ne fit pas dans la dentelle. Parce que soit on est méchants soit on ne l'est pas, hein.
    Il fracassa son bâton sur le comptoir à l'entrée. Demanda de l'argent (ça peut toujours servir) qu'on lui donna avec lassitude (trop de cambriolages tue le cambriolage, comme on ne dit pas) et il se mit à briser tous les appareils électroniques sur son passage, excepté un petit écran qu'il embarqua avec lui (pas trop grand, qu'il puisse le porter). Le tout sous le regard vraiment fatigué du gérant, dépourvu d'aide et de clients à cette heure.
    La scène ne dura pas plus de quelques minutes, il faut savoir ne pas être trop long, ça casse la magie de l'action (et puis ça donne trop un côté mégalo aussi). Il se déplaça donc en pleine rue avec son téléviseur, vers le chemin du retour, avant d'appeler un taxi (parce qu'il n'était toujours pas enclin à faire les deux kilomètres à pied).
    Alors qu'il s'apprêtait à entrer dans le véhicule, un fracas attira son attention dans la rue adjacente, suivit de cris apeurés et de rires. Ok, ça c'était sûrement un tabassage, rien de plus normal. Il haussa les épaules et pensa à monter. Mais bon, Raison pointa le bout de son nez. Hé ho ! Tu viens de cambrioler un magasin, tu peux pas laisser ce jeune comme ça non ? Ça fait un peu trop de déséquilibre dans ta petite tête non ?"
    Scott souffla. Une fois. Deux fois. Très fort.
    Il donna au taxi l'adresse où emmener la télé et remit son masque.
    Décidément, héros ou vilain, il espérait ne jamais avoir à choisir réellement.


    Ce qu'il a dans le slip

    Pour le costume, Scott a des goûts raffinés. Un peu trop peut-être. Mais avouez qu'un septuagénaire en collant moulant bleu cyan et jaune (comme le tablier de Bonnie) c'est peut-être pas super tendance. Même KICK-ASS devrait prendre rendez vous chez un styliste d'après lui.
    Alors pour Scott, quoi de bon ? Pour un Real quelque chose qui changerait en fonction de l'humeur, des envies ? Un être un peu sournois qui n'est ni votre ami ni votre ennemi ? Scott a choisit sans surprises le renard. Il faut dire qu'il en avait un empaillé, offert par sa belle mère il y a un bout de temps (la preuve qu'elle ne l'aimait pas du tout d'ailleurs).
    Il a creusé la tête, laissé des trous à la place des yeux, s'est arrangé pour que ça tienne en la fixant à un casque de chantier (plus de protection et parce que ça avait la mauvaise tendance de tomber en avant), le tout avec un ajout de plumes à l'arrière de la tête. Parce que c'était plus "stylé". Ou alors qu'il savait pas quoi faire du faisan envoyé par la dite belle mère -qui avait visiblement des goûts particuliers en taxidermie.
    Bon et puis après ? Il n'allait tout de même pas se faire une veste de fourrure et marcher à quatre pattes ! Parce que ça l'aurait ruiné, autant pour son porte monnaie que son dos. Non, quitte à faire dans la récupération, autant y aller à fond. En dessous du masque de renard agrémenté de plumes en mode indien, on pouvait donc apercevoir un costume. Oui, un costume. Qui a dit que récupérer c'était faire dans l'antiquité ? Bien que celui ci ne soit pas tout jeune...
    Plus il le regardait plus Scott se demandait quelle avait été sa folie d'acheter quelque chose d'aussi cher, et pire de ne pas encore l'avoir vendu. Ne croyez pas qu'il l'utilisait souvent, au contraire, c'était le costume qui était de rigueur dans le lycée où il avait enseigné. Enfin, de rigueur que pour le jour de la remise des diplôme, une fois dans l'année. De ce fait il n'était pratiquement pas abîmé.
    Scott s'en servait donc comme costume de super héros. Puis porter un déguisement de bureaucrate c'est plus pratique pour se changer, il faut dire.
    Et bon sang, un homme à tête de renard emplumé, ça a quand même vachement la classe, selon la nouvelle génération.

    Ce qui, par contre, pouvait contraster un peu avec cette apparence classieuse, c'était la "capacité" de Scott. Certains ne ressentaient pas la douleur, d'autres étaient de vrai combattants, d'autres encore avaient dans leur garage de quoi chasser l'ours sur 7 générations, Stevens n'avait lui rien de tout ça. La seule chose sur laquelle il pouvait compter, et ne riez pas il serait vexé, c'était les cours de twirling bâton que sa mère l'avait autrefois obligé à pratiquer. Il était très doué, certes, mais le fait d'être le seul garçon du groupe l'avait convaincu de quitter vite et bien cette activité (il se rendit compte de sa bêtise lors de l'adolescence et l'arrivée des problèmes relationnels entre filles et garçons, mais ce n'est pas le sujet). Malgré tout, depuis qu'il avait décidé d'enfiler le costume, il avait bien du se résoudre à reprendre, si dur que ce soit, et ce en troquant le bâton inoffensif contre un autre plus lourd, plus long, qui permettait de viser entre les deux jambes sans s'avancer à plus de deux mètres.
    Si Scott n'avait pas eu de surnom, il se serait fait appeler THE CASTRATOR par le reste de la population. Et ça, c'est pas forcément bon à mettre dans son CV. Même pour un retraité.


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    The Lioness







    Prénom : Tawny
    Nom : Jones
    Age : 30 ans
    Origines : Américaines. Et même que selon elle :
    “Rien d’bon n’est jamais sorti d’ce pays. Et j’suis dans l’lot”
    Métier : Mercenaire / Tueuse à gage / Démolisseuse.
    Mais il lui manque une licence, pour le dernier, donc elle le fait gratos.
    La plupart du temps, les gens n’ont même pas à lui demander !
    Objectif : S'éclater. Et éclater des choses
    Folle
    Impulsive
    Imprévisible
    Etrangement affectueuse
    Alcoolique
    Pardon, “tient bien l’alcool”
    Megafun

    Mon passé

    “When she was just a girl, she expected the wold”


    Tawny, c’est la brebis galeuse, le vilain petit canard de la famille Jones. Ouais, la grande famille Jones, premiers vendeurs et fabricants d’armes au monde. Et attention, toutes les armes. Du petit couteau tactique, au missile sol-air. Réputés pour la grande qualité de leur produit, et surtout pour les talents que possédent la famille : Champions de tirs, tous autant qu’ils sont. Quand le père n’a plus la force de garder le titre de champion du monde, c’est au fils de le reprendre, et il y arrive toujours. Difficile, dans ce genre de familles, d’être une ratée. Enfin, ratée, tout est relatif.

    En effet, on peut pas vraiment dire que Tawny manque d’intelligence. Ni qu’elle gâche ses journées sur l’ordinateur. En fait, elle est plutôt normale, et douée, si ce n’est qu’elle est timide, discréte, et qu’elle ne semble pas avoir un talent particulier pour le tir. Et oui, chez les Jones, c’est le genre de choses qui font qu’une enfant est une ratée, une déception permanente. Le genre de secret honteux dont on ne parle pas quand on sort de la maison, et qu’on ne peut évoquer qu’avec du dégout sur les traits pendant les repas de familles (repas auxquels, bien sûr, elle n’était pas conviée)

    Pour dire, ça allait si loin qu’elle n’est pas sortie du manoir familial avant ses 15 ans (Et encore, pour 20 minutes le temps d’aller acheter quelque chose, parce qu’elle était la seule personne disponible). Elle recevait un enseignement à domicile, et ses tuteurs étaient grassement payés pour ne jamais évoquer son existence. Malgré tout, elle restait une Jones, et profitait des stands de tirs sous-terrains pour s’entrainer tous les jours. Et quand elle n’était pas en cours ou dans les stands de tirs, elle ne faisait… Rien. Elle lisait, parfois. Les jeux vidéos ? Enfin, vous parlez des Jones ! Vous croyez franchement qu’ils ont ce genre de choses ?

    On ne pouvait pas dire qu’elle était une enfant très épanouie. Elle qui était déjà calme, elle apprit à ne plus parler en grandissant. Même en faisant ça, elle demeurait la tête de turc de la famille, en particulier parmi ses frères et soeurs. Et en plus de ça, étant donné qu’elle restait un membre de la famille même si beaucoup préféraient l’oublier, elle était destinée à une carrière dans l’entreprise familiale. Elle ne serait pas à l’avant de la scène, parce que ce serait une honte. Mais étant donné qu’elle était bonne en sciences, elle serait parfaite dans les labos.

    Le seul problème que cela posait, c’était qu’elle ne pouvait pas faire ses études supérieures à domicile. Il fut donc décidé qu’elle irait à l’université, et les parents utilisèrent leurs relations et leur argent pour la faire rentrer sous un faux nom. On peut se donner du mal, quand on ne veut pas que sa réputation soit “salie”.

    On pourrait penser que ces sorties constitueraient une amélioration de ses conditions, mais on ne peut pas dire que ce fut le cas. Si on compte le fait qu’elle était dans une école de gosses de riches, qu’elle avait un tempérament réservé et timide de base, et qu’elle n’avait en plus aucune expérience concernant les relations humaines, on peut en déduire qu’elle s’est faite écrasée. Et étant donné qu’elle n’ouvrait jamais la bouche pour se défendre, ou même pour parler tout court, elle n’avait personne pour la défendre. Elle était considérée comme étrange, même parmi les plus étranges. Est-ce qu’elle en avait quelque chose à faire ?

    Je sais pas en fait. On pourrait compter le nombre de mots qu’elle a dit pendant ses années d’université en faisant un top 100, en fait, donc c’est difficile dans ces conditions de savoir ce qu’elle a dans la tête. Des parents normaux l’auraient surement envoyée chez un psy avant qu’elle ne développe un mutisme psychologique, Mais ils faisaient bien trop attention à l’honneur de la famille pour se préoccuper de choses mineures comme les personnes qui en faisaient partie.

    Elle entra donc dans les labos à la suite de ses études. Elle vivait désormais toute seule, contrairement à ses frères et soeurs qui étaient toujours dans le manoir, mais elle ne s’en plaignit pas. Enfin, j’imagine, personne d’humain ne se plaindrait de ne plus être martyrisé tous les jours. Même si ça continua au travail, dans lequel elle se heurta à un autre problème.

    Bien qu’elle fasse bien son boulot, elle ne faisait presque pas appel à son imagination, et se contentait de faire ce qu’on lui demandait, ce pour quoi elle avait été formée. Elle était morne, terne, ennuyante. Un employé de bureau dans un environnement qui nécessitait de réfléchir par soi-même. Bien sûr, en Jones, elle ne pouvait pas se faire virer. Mais ses collégues lui faisaient bien comprendre ce qu’ils pensaient d’elle. Bref. Sa situation était meilleure, mais pas de beaucoup. Jusqu’au jour où elle se réveilla.


    “Mama, just killed a man, put a gun against his head, pulled the trigger now he’s dead”


    Qand je parle de se “réveiller”, je ne dis pas de rejoindre une secte. Quoi qu’elle aurait pu tout aussi bien faire ça, étant donné le changement qui s’est effectué chez elle… Je pense que “Brutal” serait un euphémisme. Mais avant d’expliquer à quel point elle a changé, peut-être serait-il mieux de dire exactement ce qu’il s’est passé pour qu’elle change.

    C’était un soir d’automne 2004, une nuit sans lune… Nan, sérieusement, il faisait noir, elle rentrait tout juste de son boulot à cause des multiples travaux que ses collégues lui foutaient sur le dos et qu’elle ne pouvait pas refuser, et elle utilisait des raccourcis un peu douteux histoire d’arriver plus vite et ne pas se coucher trop tard, pour pouvoir être en forme pour faire encore le travail de tout le monde le jour suivant. Ah, quelle vie réjouissante.

    Bref, elle était perdue dans ses pensées, et ne vit donc même pas l’homme sortir de l’autre côté de la ruelle pour la braquer, ou la tuer, ou que sais-je encore. Pour l’instant, il voulait juste lui voler ses possessions. Et il avait un flingue. Ce dont il ne se doutait pas, c’était que comme toute bonne américaine, et surtout toute bonne Jones, Tawny en avait aussi un. Et même si elle n’était pas un prodige, elle savait s’en sortir. Même si en voyant sa réaction, on pouvait douter du fait qu’elle n’était pas un prodige.

    Car étonnement, elle garda un calme absolu. Elle prétendit de chercher son porte feuille dans son sac, ce qui lui donna tout le temps de se saisir de son flingue. Elle avait eu la chance de tomber sur un novice, qui n’était finalement qu’un désespéré ayant besoin d’argent. Elle eu le temps de sortir son flingue et de tirer avant que son adversaire ne réagisse.

    Celui-ci fut projeté en arrière, et ne bougea plus jamais. Enfin si, il eu bien quelques spasmes, réflexes musculaires et toutes ces choses, mais la vie avait déjà quitté ses yeux, et son corps. Mais assez parlé de lui, ce n’est pas intéressant. Voyons quel effet cet événement eu sur notre héroine. Oh, bien sûr vous vous en doutez, mais il est tout de même nécessaire de le noter.

    Elle se rendit compte qu’elle ne ressentait rien. Rien d’autre que du soulagement et… Autre chose… Une sorte de plaisir sauvage, un regain d’adrenaline. Une folle envie de rire, et de sourire. Le fait qu’elle n’avait pas de remords était-il du à la barrière psychologique qu’elle avait été obligée de mettre toute sa vie jusqu’à présent ? Je ne sais pas. Je suis pas psy. Ce que je sais, c’est qu’elle adora ça. Et qu’elle y fut immédiatement accro.

    Un passant avait entendu le coup de feu, et se chargea d’appeler une ambulance et les flics. Son père et ses multiples avocats s’occupérent de l’affaire, et elle s’en sorti en clamant la légitime défense. Bien sûr, il fallu décrédibiliser le témoin qui avait trouvé Tawny sur ses genoux en train de rire comme une maniaque. Mais tout est possible, quand on a de l’influence et de l’argent. En sortant du tribunal, elle vit dans les yeux de son patriarche ce qu’elle n’aurait jamais pensé y trouver : de la fierté. Quelques années plus tôt, elle aurait sans doute ressenti un plaisir immense rien qu’à la pensée que son père puisse être fier d’elle.

    Mais les quelques jours qu’elle avait passé en prison ne l’avaient pas amélioré par rapport à son meurtre. Elle en voulait plus. Aussi, quand elle se retrouva devant son père, elle lui parla pour la première fois de sa vie. Lui parla vraiment, des phrases et non quelques mots de temps en temps. Un discours complet. En public. Lui annonçant qu’elle quittait le business familial pour aller s’enroler dans un camp de mercenaire, qu’elle avait eu la pire enfance qu’il était possible d’avoir dans un pays libre, et enfin qu’il pouvait aller se faire foutre avec son empire commercial. C’est drole, l’affaire était déjà médiatisée (“Une des filles du patron de Jones Industries tue un voleur pendant un braquage”), mais elle prit une ampleur nationale. Oh, pas assez pour les mettre sur leurs genoux, puisqu’en l’espace de quelques mois l’entreprise avait regagné toutes les parts perdues dans cette affaire, mais c’était une belle petite vengeance.

    Et Tawny ? On entendit plus jamais parler d’elle. Enfin, sur la scéne publique. Dans l’ombre, elle se fit un petit nom. Des gens aussi brutaux qu’elle, en temps de paix on en trouve qu’une fois par génération. Mais elle commença à être vraiment connue quand les rumeurs disant qu’elle avait annihilé son propre bataillon de mercenaire pour une raison inconnue se répandirent. Et le pire dans tout ça, c’est que la rumeur n’était pas infondé.


    “Ooh girls just wanna have fu-un”


    Pratiquement 6 ans se sont écoulés, et la folle est méconnaissable. Oubliez la brune discréte qu’on pouvait facilement mettre dans un coin et oublier pendant toute la journée. Faites place à la punk qui peut pas fermer sa gueule et qui a plus de cicatrices que de cheveux sur la tête. Ce qui n’est pas bien difficile vous me direz, étant donné qu’elle se les rase pratiquement entiérement sauf une méche devant. En plus de ces changements physiques, elle s’est . Maintenant, vous pouvez vous demander ce qu’elle fout à retourner à New York, alors que la quasi totalité de sa famille veut lui faire la peau et que les flics l’arrêteront surement à vue.

    “Bah, parce que c’est là qu’il s’passe des trucs funs”

    C’est ce qu’elle vous répondrait, si vous lui posiez la question. C’est vrai quoi, ces real vilains, ça a le potentiel d’être drole pour elle. Même si pour le moment, c’est un peu mou, pas vraiment méchant, mais il suffit juste de donner un coup de pieds dans la fourmilière. Donner l’exemple, en somme. Exploser un ou deux batiments, histoire de différencier ceux qui sont vraiment motivés par l’idée de foutre le bordel et ceux qui font ça juste pour les sous. Ouaaais.

    ‘Tis gonna be fun.




    Musique (dans l’ordre d’apparition)

    Coldplay, Paradise

    Queen, Bohemian Rhapsody

    Cyndi Lauper, Girls Just Want to Have Fun



    Mon caractère

    Tawny est une bien charmante dame, polie et intentionnée. Tellement, en fait, qu’on penserait une lady tout droit sortie de la cour anglaise…



    Nan j’déconne. Même si j’doute que vous y ayez cru un seul instant. ‘Fin c’est vrai quoi, regardez sa tête, et vous pourrez déjà deviner que si madame boit un thé, ce sera parce que l’eau a été remplacée par de la vodka. Et de toute façon, elle est plus du genre à prendre du café instantanné. Plus rapide, moins contraignant, et ça réveille plus. Rien d’mieux qu’un bon café après avoir fini un contrat.

    Bref, tout ça vous dit pas comme elle est, la lionne. A première vue, elle est sympa. Ca peut paraitre étonnant, hein, mais elle ne tue pas non plus tous les gens qu’elle voit. Il y en a avec qui elle se lie d’affection, et à ce moment, elle sera la plus adorable des punks. Sans compter qu’elle ne comprend même plus le concept d’inhibition, donc il sera tout à fait normal pour elle de vous sauter dessus en étant à moitié à poil. Sans être alcoolisée, en plus. Je vous déconseille d’en profiter, quand même. Enfin, bon, je serais vous je baisserais pas trop ma garde, non plus. Je rappelle qu’elle a annihilé toute son unité. Et je ne vous donnerai pas la raison, c’est tellement ridicule que vous en feriez des cauchemars.

    Parce qu’en plus d’être folle, elle est sans pitié, la Tata. Ne pensez même pas qu’elle soit retenue par des choses comme la morale, ou la peur de l’authorité. Dans le monde des tueurs à gage, il est déjà connu que si vous voulez qu’un job soit fait, c’est à elle qu’il faut le demander. Logique, si on voit le taux d’élimination de ses cibles frôlant les 100%. En revanche, si vous voulez que ce soit fait discrétement, ou en évitant les pertes le plus possible, passez votre chemin. Tawny est le genre de personne qui, pour tuer une cible habitant au 100 ème étage d’un gratte ciel, ferait s’effondrer l’immeuble. Même si non en fait, puisqu’elle préférerait tuer tout le monde avec ses propres mains. Mais ça, c’est un détail.

    Il est déjà arrivé qu’elle ne veuille pas tuer une cible, une fois arrivée devant la cible, aussi. Lâcher un bon gros “Bof, en fait, pas aujourd’hui” alors qu’elle a le canon sous le menton de sa cible et que celui-ci est à deux doigts de l’arrêt cardiaque. A cause de ça, c’est toujours un pari de l’enrôler, et du coup elle s’est fait plein d’ennemis. On apprécie pas particuliérement un travail fait à moitié, dans son milieu. Mais n’allez pas croire qu’elle en ait quelque chose à foutre, vous l’insulteriez. Des concepts comme la peur de la mort… Ils se sont envolés en même temps que sa sanité. Avoir peur, c’est s’imposer des limites, sans peur on arrive à des résultats qu’on n’aurait jamais pensé atteindre dans un autre état d’esprit.



    Mon costume, mes qualités "extraordinaires"

    Elle a pas vraiment de costumes en fait. Les tutus, les collants, c’est pas vraiment son truc. Nan, elle est plus du genre à se balader avec un T-shirt à la propreté douteuse et un jean déchiré. Oh, ptetre une veste quand il fait froid. A quoi ça sert de se cacher ? N’importe qui d’intelligent qui chercherait deux minutes pourrait deviner qui elle est, rien qu’avec son style. Et puis, c’est tellement plus fun de voir la tête des gens devant les cicatrices, les piercing et les tatouages. Et puis, comment voulez vous qu’elle fume si elle porte un masque ?

    Niveau de son équipement, ça dépend des jours. Elle va jamais nulle part sans un Desert Eagle, par contre. Parfois, elle a un magnum pour aller avec, mais c’est vraiment son Deagle, le chouchou. Quand elle a un contrat, elle se balade avec deux mitrailleuses légére et des munitions dans une valise, et c’est tout. Non, vraiment, c’est une femme simple.


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    Dernière édition par Jahan le Dim 21 Déc 2014 - 18:30, édité 1 fois
    Anonymous
    Invité

    Dim 14 Déc 2014 - 12:04

    Hey !
    Alors, j'ai eu du mal à voter x) Tous les personnages sont très bien, et franchement, c'est en relisant plusieurs chacun d'eux que j'ai réussi à faire mon choix ^^ ! Donc, alors voilà j'ai eu un petit coup de cœur pour notre quatrième présentation 

    Je trouve ce personnage très intéressant, c'est tout à fait le genre de personnalité qui me plait dans des défis comme ça enfaite x) Les brutes, les méchantes enfin bref c'est un style de personnage que j'aime, de plus, le fait qu'elle opère sans costume c'est bien aussi, malgré beaucoup d'hésitation je vais porter pour la quatrième présentation Very Happy
    Samhain
    Samhain
    FémininAge : 30Messages : 4972

    Mer 17 Déc 2014 - 15:46

    Alors là, énormes coups de cœur pour Gregory et The Lioness :bave: En plus d'être très bien écrits, ils sont inattendus, complexes et fun avec ça! J'adorerai les voir en jeu et même dans une adaptation ciné/télé Razz Je sens que ça va être difficile de choisir, je vais donc prendre mon temps avec (et même sans, c'est rebelle un Wako Arrow) votre permission.

    • Calista
    Celui-ci, c'est un peu délicat parce que le choix du nom d'héroïne ruine un peu l'anonymat du texte ^^ On est un peu influencé par ce qu'on a déjà lu de l'auteur et même si, ici, c'est plutôt positif parce qu'on voit nettement les progrès, ça reste un peu dommage ^^ Bref. Globalement, je trouve l'idée de base vraiment intéressante, ce petit côté Robin des Bois moderne est cool. Et du coup, il est d'autant plus frustrant d'avoir si peu de texte pour la découvrir :/ C'est un point qui me gêne, je ne suis pas pour les pavés mais c'est quand même supposé être une fiche de présentation, on a donc envie d'avoir plus d'éléments que ça pour se faire une idée tant du perso que des capacités de l'auteur. En fait, j'ai l'impression que les idées sont là mais ont été un peu abandonnées en cours de route... Par exemple, parler de harcèlements à l'école, c'est une très bonne base pour pousser quelqu'un à devenir un héros mais ici, c'est totalement survolé voire même incohérent (si ses camarades l'ont pourrie par rapport à son physique, je doute que le fait qu'elle se cache soit à leur "grand dam" ^^'). Et le passage sur le présent confirme cette impression : au lieu de se servir de ce qui a été dit de son passé et de son caractère, on nous balance cash qu'elle décide comme ça, au saut du lit, de sauver le monde de problèmes bien plus complexes à régler que ceux habituels choisis par les héros. Je ne suis pas en train de dire qu'il faut faire des romans-fleuves, attention ^^ On peut écrire quelque chose de très complet en peu de lignes mais, ici, les coupes ont été faites au détriment du développement. Et c'est d'autant plus frustrant qu'on sent que l'auteur peut pondre un perso vraiment intéressant, en prenant juste son temps et la place nécessaire pour le faire ^^ Attention à l'orthographe, aussi. Je sais que beaucoup de gens trouvent que c'est plus grave sur un texte long mais je suis à contre-pied : plus un texte est bref, plus il faut être exigeant sur la qualité. Avec moins d'éléments pour juger et une lecture rapide, on se forge une opinion plus vite et surtout plus pointilleuse que sur un texte très long :hum: Par exemple, ici, si l'histoire avait été suffisamment longue pour qu'on connaisse bien le perso, j'aurais été moins attentive à certaines petites erreurs et faiblesses ^^' En conclusion, je trouve qu'il y a de bonnes bases qu'il faut maintenant prendre le temps de bien exploiter :) Et je pense l'auteur tout à fait capable de le faire, je trouve qu'elle s'améliore de textes en textes (bravo, au passage, pour ce travail!).

    • Gregory
    Avant de rentrer dans le détail, je tiens à souligner le choix de l'avatar (oui au superficiel!) xD Timothy Spall est une excellente idée, vraiment. L'acteur en lui-même est super malléable, je trouve, et convient parfaitement à pas mal de rôles mais là, pour le coup, c'est juste pile poil bien accordé :) En prime, c'est toujours sympa de voir les gens s'orienter sur autre chose que l'éternel jeune premier :siffle: Donc voilà, c'est un détail pour certains mais je trouve que ça compte. Avatar savamment choisi = bon point d'office xD
    Bon, soyons un brin plus littéraire maintenant! Malgré quelques petites fautes et maladresses, j'ai adoré lire ce texte :) Le ton, le côté un peu je-m'en-foutiste du narrateur, les détails, etc. tout m'a plu. J'aime tout particulièrement les raisons ayant poussées Grégory a changer son fusil d'épaule, c'est hyper original, tellement loin du convenu qu'on se demande pourquoi personne ne l'a encore fait et drôle, avec ça! Brillante idée de personnage, très bien développée et amenée... Bref, quasiment que des bons points! Une part de moi est un peu déçue qu'il n'y ait ni costume, ni nom de scène mais ça a du sens par rapport au personnage donc je vais fermer les yeux Razz Par contre, la quantité de cynisme déployée pour décrire ses "pouvoirs" est juste un régal, c'est drôle en plus d'être des plus réalistes (sérieusement, ton perso colle à 100% à notre époque xD). Bref, comme je l'ai déjà dit, énorme coup de cœur!

    • Scott
    Franchement, je dois dire que je suis ravie de voir que ces héros soient majoritairement des bras-cassés et des vieux cons xD Je m'attendais plutôt à lire des trucs sur des gens torturés ou complètement mégalos, en mode Gilderoy Lockhart xD donc ça fait plaisir de voir que non, pas du tout. En prime, deux "gentils" et deux "méchants", parfait équilibre! Du coup, on l'auras compris, Fucking Fox (ce nom omfg :bave:!!!) m'a également beaucoup plu :) Et ce passage m'a tuée : "Il se demanda une seconde si l'interviewé de l'article était fan de comédies musicales avant de se rendre compte qu'il avait choisit le nom juste pour la consonance particulièrement classe (même si ça relevait du point de vue, Scott trouvait que ça lui donnait l'air complètement crétin)." D'ailleurs, je crois que Scott est vraiment à deux doigts d'être un coup de coeur, lui aussi... J'ai beaucoup aimé le personnage, très complexe, et surtout le soin apporté à ses propres incohérences et faiblesses qui le rendent très humain :) D'ailleurs, c'est probablement le plus réaliste des quatre et je ne sais pas vraiment ce qui me dérange :hum: Peut-être que j'ai moins accroché au style, même si les détails étaient savoureux (le renard empaillé et la belle-mère :bave:). Oui, en fait, je crois que c'est ça :hum: L'ensemble n'est pas égal aux petits morceaux de génie disséminés dans le texte. C'est très bon, hein! ^^ C'est juste que le texte en entier manque un peu de pep's peut-être, qui pourtant fait de brèves apparitions tout au long de la lecture. Après, je me dis que le personnage influence aussi l'impression générale. Son côté un peu apathique et presque plus fataliste que relativiste transpirent potentiellement sur la plume... Si c'était u choix conscient, bravo parce qu'on est vraiment imprégné du perso! Sinon...Ben ça marche quand même donc heureux hasard xD

    • Tawny
    Là encore, je souligne le choix de l'avatar (et du prénom aussi mais c'est purement esthétique). J'ignore son nom mais elle correspond parfaitement au perso et j'adore le côté très décalé de son visage un peu "poupée" couplé aux blessures / au cigare / au caractère du personnage. J'aime aussi bien les physiques collant parfaitement à la création que ceux totalement inattendus, voire trompeurs, et on est servi ici :)
    Le "Alcoolique. Pardon, “tient bien l’alcool”" vaut de l'or! D'ailleurs, ici aussi on a droit à un personnage plein de contradictions et de profondeurs, humain donc et j'adore :bave: Niveau plume, c'est celle que j'ai le plus appréciée et, forcément, ça joue beaucoup sur le ressenti général. Il y a des maladresses (par exemple : "intentionnée", est-ce que tu voulais dire "bien intentionnée" ou "attentionnée"? Soit c'est orthographique, soit il manque une précision pour le sens ^^') mais vraiment rien de grave, j'aime juste faire chier xD Comme pour Fucking Fox & Grégory, j'adore les raisons l'ayant poussée à choisir cette voie. Et comme pour le premier, j'aime le fait qu'ils soient des méchants pas vraiment méchants, très bonne idée :) Pour continuer sur les avis similaires, c'est un peu dommage qu'elle ait pas de costume mais ses raisons sont logiques ET amusantes + elle a un pseudo donc ça compense. En résumé, très bon personnage, atypique et qu'on a envie de revoir, couplé à une bonne plume : coup de cœur, quoi xD

    ... En fait, je suis pas beaucoup plus avancée Arrow D'un côté, j'ai envie de privilégier l'originalité du gentil motivé par les mauvaises raisons et conscient de l'être, mais de l'autre Tawny est presque aussi atypique et le style gagne d'une courte-tête :hum: Bon, allez soyons fous, j'vais soutenir Grégory qui m'a l'air moins plébiscité que Tawny mais j'ai failli ne pas voter du tout xD




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    Anonymous
    Invité

    Dim 21 Déc 2014 - 18:30

    Fin des votes !

    Le gagnant du défi est donc ... Scarevalion avec le texte numéro 4 !

    Bravo à toi tu remportes 10XP (4 pour la participation et 6 pour la victoire héhé). Les autres courageux participants gagnent quand à eux 4XP !

    Merci à vous d'avoir joué le jeu :)
    Samhain
    Samhain
    FémininAge : 30Messages : 4972

    Lun 22 Déc 2014 - 16:39

    Bravo Scarevalion! cheers

    Merci à toi, Jahan, pour cette excellente idée de défi! Je suis déçue de pas avoir pu terminer à temps, mais contente d'avoir pu lire autant de (très) bonnes participations :)




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    Scarevalion
    Scarevalion
    MasculinAge : 28Messages : 30

    Lun 22 Déc 2014 - 17:45

    Merci pour les votes, j'm'y attendais pas du tout *^* . Dommage que y'ait pas eu plus de participation, le thème était franchement bien choisi et y'a même eu une prolongation >.< . Mais bon, je sais que personnellement j'ai pas eu trop le temps avec la fin du semestre et c'est un miracle que j'ai réussi à finir...
    Anonymous
    Invité

    Mar 23 Déc 2014 - 14:21

    Félicitations Scare' Wink !!!
    Encore mes bravos pour ton texte :)
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