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    [DEFI SANS VOTE] A story a day keeps the blank page away

    Neva
    Neva
    FémininAge : 32Messages : 18565

    Lun 7 Sep 2015 - 14:17

    “A story a day keeps the blank page away”
    Une histoire par jour tient la page blanche à distance

    Bonjour à tous !

    Je viens vous proposer un nouveau défi aujourd’hui. Un défi un peu particulier puisqu’il sera régulier et il n’y aura pas de vote/sondage. En fait, je veux aider les gens qui écrivent à le faire quotidiennement ou presque pour travailler le muscle de l'écriture.

    Comment ? En vous donnant chaque semaine une liste de thèmes/situations que vous pouvez traiter avec 2 ou 3 paragraphes, un dialogue, un poème, une description de personnage (cf. liste en spoiler plus bas)… Bref, la forme est libre et je ne peux que vous encourager à tester de nouvelles choses chaque jour. Pour tenir le coup, je vous conseille de faire court. Vous pouvez tout à fait vous contenter d’une centaine de mots (ça correspond à 2 paragraphes de 5 lignes sur Word) voire d'une phrase bien tournée si c'est ce qui vous vient à l'esprit (le genre de phrase qui finirait en citation après votre mort, qui serait écrite sur des images et postée sur Pinterest et Tumblr). Dans tous les cas, relisez-vous s'il vous plaît.

    Au niveau des commentaires, on va rester ici au strict minimum (du genre "j'adore ce texte", "ahah, j'ai trop ri", "ce personnage est tellement bien construit", "l'angle par lequel tu as abordé le sujet est intéressant"...). Le but est de s'entre-encourager, on ne demande pas d'analyse de texte. Je préfère que les gens participent sans vouloir présenter un texte prêt/destiné à être jugé. Si vous voulez un avis sur vos textes, vous pouvez poster ici :)
    J'encourage tout le monde à lire les textes des autres, cela dit. La lecture est tout aussi importante dans l'apprentissage de l'écriture.

    A noter que je donne X thème mais vous faîtes ce que vous voulez, selon votre engagement et vos disponibilités. Vous pouvez tout faire d’un coup, le faire en 3 fois, ne pas traiter certains thèmes… La formule est libre, personne ne viendra vous demander de rendre des comptes.

    Attention : Je fais volontairement le choix de proposer des thèmes sensibles (mais pas que), je comprends que certains ne voudront pas les traiter ou lire de textes sur le sujet. Les thèmes peuvent cependant être détournés (prenons le premier thème sur lequel on peut choisir un personnage étant “Dieu” autant qu’une divinité prise dans une mythologie ou inventée). Ces thèmes n’appellent pas à débat, si des sujets vous incommodent ne lisez pas les textes associés =)  

    Thèmes du 8 novembre au 22 novembre :
    - Ton personnage est un acteur/une actrice, il est en interview durant la promotion de son film
    - Inspire toi d'un mois pour inventer un personnage (exemple basique : un garçon nommé Janvier, froid et que personne n'aime)
    - « Au milieu de l’hiver, j’ai découvert en moi un invincible été. » Cette phrase est d'Albert Camus, dans un de ces textes. A toi de l'inclure dans un texte à toi :)

    Anciens thèmes:

    J’ai pas mal d’idées de thème mais n’hésitez pas à m’envoyer des suggestions pour diversifier un peu (par MP plutôt, je préfère que les messages suivants soient avant tout des textes) ! J’essaierai de poster les thèmes le samedi ou le dimanche plutôt que le lundi comme ça ceux qui ne peuvent passer que le week-end pourront récupérer la liste et l'utiliser pendant la semaine =)

    Pour vous aider et vous challenger, voici une liste d’idées de format (non-exhaustive, là aussi je suis preneuse de suggestions) :

    Spoiler:

    Voilà, c'est à vous maintenant ! J’espère que cette animation vous plaira. Pensez à poster le thème sur lequel est votre texte :)


    Dernière édition par Neva le Lun 9 Nov 2015 - 0:02, édité 3 fois



     
    Neva
    Neva
    FémininAge : 32Messages : 18565

    Lun 7 Sep 2015 - 14:41

    Bon, j'inaugure donc Razz

    Thème : Votre personnage est “Dieu”

    Dieu n’en pouvait plus. Gabriel, ce tortionnaire planificateur, le faisait travailler à une cadence inhumaine. Enfin, indivine plutôt. Nous étions samedi, cela faisait donc le 6ème jour d’affilée qu’il devait se lever à 0h03 pétante pour vaquer à ses occupations toutes-puissantes jusqu’à 23h59. Le tout dans un rythme face auquel même l’Omnipotent craquait. Il aurait pu s'accrocher : demain serait une journée de repos, un instant furtif dans son enfer paradisiaque. Mais cette perspective ne suffisait plus.  

    Alors, après des millions et des millions de semaines de la sorte, Dieu perdit pied. Et il éteignit toute la machine. Comment vous décrire ce qui suivit ? Partout le temps s’arrêta, l’espace n’exista plus. Rien ne fut effacé mais tout disparu. Il ne faisait ni jour ni nuit. Là où se trouvaient la Terre, la galaxie et l’univers, on ne pouvait plus rien distinguer. On ne savait même plus où chercher. Les règles n’existaient plus, tout ne fut plus que chaos. Plus rien n’avait de sens. Le « sens » même n’existait plus. Même le psychorigide Gabriel sembla avoir perdu ses principes : « Putain, qu’est-ce que ce con de vieux a encore fait ? »


    Dernière édition par Neva le Lun 7 Sep 2015 - 15:59, édité 1 fois



     
    Samhain
    Samhain
    FémininAge : 30Messages : 4972

    Lun 7 Sep 2015 - 15:41

    Neva a écrit:"ahah, j'ai trop ri"

    Razz Arrow
    (Je fais l'andouille mais le message n'en est pas moins sérieux! C'est très rare que je me marre en lisant quelque chose alors ça mérite d'être célébré. Tu es mirifique et tout le toutim :hug2:)




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    Cheshire Cat
    Cheshire Cat
    FémininAge : 26Messages : 975

    Lun 7 Sep 2015 - 16:16

    Bon b'in je suis le mouvement, mais en tous cas c'était intéressant à écrire tout ça ! (Attention ça fait un petit moment que j'ai pas exprimé ma plume)


    Inspirez-vous comme vous le voulez de ceci : On surestime l’amour. La plupart du temps. 
    L'Amour, c'est l'impuissance de contrôler nos sentiments, nos désirs, nos pensées.

    Votre personnage est "Dieu"
    Il ne savait pas pourquoi il était là, au Dessus des autres. Lui. Ces gens, ces humains, certains d'entre eux doutent ou croient qu'il existe et qu'il les a créés. Mais lui-même remet en cause son existence.
    Selon de nombreux écrits, il aurait tout créé. Tout. Le néant, l'infini, le Big Bang, l'Univers, les planètes, le temps, l'espace. Tout. Et lui, il reste là, Entitée unique et impartiale. Il doute. Il doute de lui et de toute sa splendeur.

    S'il a tout créé, s'est-il créé lui-même ? S'il pense que quelque chose l'a mis au monde, un jour, cette réflexion ne serait qu'une régression à l'infini. Alors, quoi ? Il reste au dessus d'un Tout, attendant vainement que la fin arrive. Ennuyé par tous ces riens. Car Dieu aurait créé l'Homme à son image, lui aussi il cherche, parfois, un sens à sa présence.


    Dernière édition par Cheshire Cat le Lun 7 Sep 2015 - 16:49, édité 1 fois
    Samhain
    Samhain
    FémininAge : 30Messages : 4972

    Lun 7 Sep 2015 - 16:43

    J'ai adoré ton texte sur Dieu, Ches :bave: En quelques mots, tu fais beaucoup réfléchir et tu crées une réelle empathie pour ton personnage. C'est vraiment bien fichu et c'était très agréable de te lire :) Il manque un "tre" à "certains d'en... eux" par contre Razz Oh et j'oubliais! La dernière phrase est parfaite pour conclure ton texte, j'adore la tournure et le sentiment :)




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    Fortuna
    Fortuna
    FémininAge : 31Messages : 4636

    Lun 7 Sep 2015 - 16:59

    Neva voulait du WTF; j'obtempère. Qui suis-je pour contrecarrer ses plans pour l'humanité?
    Et j'ai décidé d'essayer de faire coïncider mes sept morceaux de texte en un seul écrit! Le héros? Laissons-le se présenter divinement comme il sied!

    Thème : Votre personnage est “Dieu”

    Qu'il est ardu d'être soi lorsqu'on est le grand, le beau, l'inénarrable Zeus, l'Olympien – et l'on ne parle pas de calme ici bas, les gars qui ont inventé cette expression n'ont vraisemblablement jamais lu le petit papelard du copain Hésiode. Qu'il est ardu d'être ce mâle terrible – mais nécessaire – qui apporte à toutes ces dames le ravissement d'être courtisées – et le ravissement tout court d'ailleurs – dont la descendance multiple fera se pâmer de jalousie Abraham dans quelques siècles.

    Non parce que… Il se la ramène, là, le Abraham, mais en terme de fécondité, lui, le Grand, le Démesuré, le Céruléen Zeus, il n'a pas de quoi rougir !

    Et c'est bien ce pourquoi il entreprend de faire dicter ces tablettes. Quand on est un Dieu Olympien, on a des scribes, c'est comme cela. Le Grand Dieu des Dieux a donc inauguré un grand projet… ses mémoires ! Il a entendu dire, de par le Zéphyr et les sommets des grands pins – lesdits pins trônant sur le Mont Olympe, c'est bien, y'en a qui suivent - qu'un petit jeunot, qui se fait alors sobrement appeler « Dieu » - quel manque de panache si vous voulez mon avis, ça serait comme se faire appeler « Couturier » ou « Cordonnier », la déité, ma bonne dame, c'est une vocation qui se perd, voilà – que ce petit jeunot, Dieu, donc, avait décidé de dicter aux hommes ses commandements dans des livres saints.

    Notre bon Zeus, en phase avec la modernité de son époque, décide donc d'à son tour dicter la grande œuvre du monde, sobrement appelée « Zeus, sa divinité, ses amours ». A n'en pas douter, dans quelques siècles, il inspirera les plus grands ! Ovide, Ronsard, BAM, c'est lui !

    Mais, petit curieux. Vous allez me demander « qui donc a-t-il recruté pour faire un si brillant travail ? » Et vous avez raison de le demander. Oh, je suis certain qu'il s'est demandé si une Muse ne pourrait s'en charger, Calliope, par exemple. Mais elles sont bien trop occupées à inspirer des chansonnettes à un aveugle, ces temps-ci, Am- Hom… Oh merde, je ne sais plus comment il s'appelle. Mais ça n'a pas d'importance. Il a ensuite songé à demander au brillant Hermès, mais il ne tient pas en place, alors allez le forcer à s'installer derrière un écritoire. Qui donc suis-je ? Eh bien cela… Vous avez tout ce préambule pour le deviner !


    Neva
    : J'ai ri! Je savais que Gabriel, c'était un vil freluquet esclavagiste! Il m'a jamais inspiré confiance avec son odeur de sainteté à la Saint Marc là x)
    Ches' : C'est super ce que tu as écrit, très agréable à lire. J'aime beaucoup les réflexions et la douceur qui découlent de ta dernière phrase!




    Neva
    Neva
    FémininAge : 32Messages : 18565

    Lun 7 Sep 2015 - 17:14

    Je pense que je vais créer un forum et vous obliger à vous inscrire dessus en fait pour que le Dieu aux questions existentielles de Ches et Zeus se rencontrent !



     
    Cheshire Cat
    Cheshire Cat
    FémininAge : 26Messages : 975

    Lun 7 Sep 2015 - 17:18

    Neva: Oui on devrait faire ça x) Et on fait un mélange de nos deux personnage en ajoutant le côté lassé et ennuyé o/

    Samhain: J'avais pas vu cette faute, honte à moi! Mais j'ai corrigé donc t'inquiètes pas va, et merci pour les compliments (*^*)

    Ehawee: Haha, c'est tellement...Zeus ce que tu as écrit x) Je veux dire, c'est ça, mais en langage familier. J'adore, c'était amusant comme texte ^^
    Et merci pour les compliments sur mon texte, ça me fait plaisir *^*
    Fortuna
    Fortuna
    FémininAge : 31Messages : 4636

    Lun 7 Sep 2015 - 17:19

    Neva-chouchou : xD Zeus dirait que tout est dans le ravissement, ma bonne dame, et au sens que tu veux, pour "ravissement" Wink

    Ches : merci beaucoup <3 Mais je n'ai pas grand mérite, une copine fait ça beaucoup mieux que moi la mythologie humoristique, son blog s'appelle histoires mythiques sur skyrock =)




    Hismeria
    Hismeria
    MasculinAge : 32Messages : 2424

    Lun 7 Sep 2015 - 18:06

    Hey,

    Etant jaloux de vos talents d'écriture, je me suis risqué à un texte de premier jet, pas du tout retravaillé. Et de la poésie parce que ça fait longtemps que j'en ai pas fait x).

    Puis vous m'avez embrouillé avec vos dieux / PAN

    Je vais donc m'occuper du thème n°3 :

    Eclipse Lunaire.

    Méandre de mon âme, expulsé grossièrement sous forme de poussières étincelantes, j’ai laissé le temps me corrompre.
    Oubliant volontairement ce que je ressentais afin de t’appartenir. Vois-tu, sans toi, vivre perdrait toute son importance.
    Naturellement, tu commenças tendrement à te dévoiler, te confier à moi. Et Cela, si bien, que je n'aie pas pu t’interrompre.

    Atteint de par l’attraction que l’on appelle sentiment, j’interagis sans le vouloir à chaque perspective que tu m’adressas.
    M’obligeant à réveiller cette lueur enflammée proliférant l’intrusion de cette étrange impression profondément céleste.
    Obnubilé, tes reflets lunaires m’empoisonnèrent d’un air à la fois simple et mystique : qui, en moi, longuement résonna.

    Une mélopée que je m’étais empressé d’oublier. Munis d’éclats nocturnes, tu aggravas l’attraction nous reliant. Encore.
    Renflouant mon myocarde d’une pure passion à ton égard. Depuis cette nuit je prône fidélités à l’ensemble de tes aléas.
    Petite furie, tu as kidnappés mes iris de par ta sombre splendeur, atteint ma ferveur en dispersant ton parfum stellaire.

    Orné de légèreté, tu te pavanes inlassablement en compagnie de tes sujets et amis, les masses d’air grises polymorphes.
    Unifiant ténèbres, folie, magie, tu déploies toute ta volonté pour de nouveau prodiguer l’alchimie aux reflets insulaires.
    Rajoutant à cela une pléiade d’étincelles, plus ou moins pétillantes en fonctions de ton humeur lunatique et transitoire.

    Tempétueuse, tu as l’étrange pouvoir d’éclaircir tous mes états d’âmes.
    Obligatoirement ce qui va me recadrer. Me sortir de l’obscurité. Comme si depuis le début, tu avais appris à lire en moi.
    Inévitablement, les flopées verbales ou textuelles que tu émanes m’apaisent. Les relire me prodigue toujours un émoi.

    Hâte-toi, il est temps que tu comprennes ce pourquoi  je compose en cette nuit noir. Ce pourquoi je t’écris aujourd’hui.
    En réalité,  je suis plus qu’apeuré. J’appréhende de tout gâcher. Je crains de mettre un terme à notre si belle complicité.  

    Non, ma Lune ne s’éteindra pas par manque d’attention. Je n’ai qu’une envie, c’est de la voir s’épanouir, se transformer.
    Universellement, j’ai appris à force de te contempler, que vouloir découvrir ta parure noctambule pouvait engendrer ;

    Non pas une transformation qu’on retrouverait en Science Fiction, mais état de non-retour entrelacé à  une possibilité de te perdre.
    Paisiblement, je l’ai compris : Ô astre vagabond, tu n’es donc pas ma seule préoccupation ; est née Demoiselle Eclipse.

    Retranscrivant mes pensées, j’ai admis qu’elle pouvait être ce côté sombre et mystérieux en qui j’avais toujours eu foi.
    Observant de nouveaux tes éclats, j’ai compris que celle-ci avait perpétuellement été là ; Je l’aime tout autant que toi.

    Figure-toi, que je n’aurais aucunement découvert sa présence si tu n’avais pas été là, me révélant ses subtiles nuances.

    Occasionnant mes soupirs, vous seul possédez le pouvoir de me mener à l’aveu, ou de m’imposer comme rigueur le secret.
    N’y voit pas là mon intention de te délaisser, mais simplement la continuité d’un amour que je vous porte à tous deux.
    D’une simple personnification que tu es, à la belle entité que demoiselle éclipse prodiguent ; vous vous complémentez.

    Sache que quoi qu’il arrive demoiselle éclipse, je serais toujours là pour toi. L’idée de te revoir me motive chaque matin.
    Envieux de découvrir quelles surprises tu me réserves, quelle folie allons-nous partager.
    Avant toutes choses, hâtons -nous de contempler ce que la vie peut nous offrir. Il y a tant de petits détails que nous omettons de par notre quotidien.

    Chassons ensemble l’envie de parcourir des sentiers battus. Laissons place à l’inconnue via notre imagination incongrue.
    Ensemble, nous redéfinirons notre capacité à s’émerveiller des nuances. Talent que beaucoup de personnes ont perdu.

    Daignerons-nous un jour cesser cette partie de jeux d’ombre ? Arriverons-nous à ce que l’éther atteigne son apogée ?
    Envieux, j’aimerais t’offrir cette rose grimpante me parcourant entièrement. Cela, comme preuve de mon dévouement.
    Mais voilà, si par enchantement tes sentiments pouvaient être identiques aux miens, le temps ne pourra nous stopper.  

    Effleurant délicatement ta peau, j’irai trouver refuge au sein de ton étreinte avenante, douce et délicatement féminine.
    Unifier, nous ne ferons plus qu’un. Nous compterons les éclairages pâles, que prodiguent les étoiles, et ce vaillamment.
    Rien de tout cela n’a été encore réalisé. Je vous délivre ici, à voix haute de simples rêveries aux apparences cristallines.

    En ce texte, se dissimule derrière demoiselle éclipse ma Lune. Comme moi, celle-ci aspire à ce que son nom soit révélé.
    Cruelly
    Cruelly
    FémininAge : 30Messages : 2605

    Lun 7 Sep 2015 - 18:33

    Coucou ^^ Comme tout le monde semble être ici je vais participé aussi Very Happy

    04 - Votre personnage s’apprête à révéler son homosexualité

    Robert entra dans sa chambre. Il fit les 100 pas entre sa porte et son lit comme il l'avait fait des centaine de fois au paravent. À 16 ans, Robert était un adolescent sans une histoire dramatique. Il avait des amis a l'école, des bonnes notes, mais il avait un petit quelque chose qui le rendait différent. L'adolescent avait rapidement découvert qu'il n'aimait pas les filles. Bien qu'elles l'entouraient comme tout homme hétérosexuel l'aurait souhaité, il n'était pas attirer par celle-ci. Robert Gauthier aimait les hommes et c'est aujourd'hui qu'il le disait a son père.

    Le jeune homme prit une grande respiration et sortie de sa chambre. C'était le bon moment. Le Canadien venait de remporter le match sur Boston et dans ses moments-là son père était tellement heureux qu'il pouvait lui dire un peut n'importe quoi sans que son père s'emporte. Il s'approcha du divan et s'assit au coté de son paternel.

    - Papa, faut que je te parle...
    - Quoi ?
    - Alors he... sa fait plusieurs années que je... je veux te... te le dire... J'... J'aime...
    - Arf, sa va j'le sais!
    - Tu sais quoi ?
    - T'aime les mecs ! Ta mère m'la dit et ta l'poignet casser mon fils.


    Robert ne dit plus rien. C'était tout ? Pas de crise existentiel ? Robert se mit a rire encore plus fort qu'il n'avait jamais rit.

    - Alors, si je comprends bien maman ma dénoncer et tu n'a rien dis ?
    - Yep, et fais c'que tu veux, tant que c'est pas sous mon toit.


    Robert reparti dans sa chambre encore sous le choque de la conversation avec son père. Cette nuit là il dormit comme un bébé, sachant que sous ses aires de dur, son père l'aimait toujours même s'il aimait les hommes et non les femmes.



    :heart: :heart:
    Cigale
    Cigale
    MasculinAge : 27Messages : 59

    Lun 7 Sep 2015 - 20:21

    Vos textes sont superbes ! Neva, tu m'as tué xD Et j'avoue, le Zeus d'Ehawee et le Dieu de Cheshire, ça serait énorme xD Hismeria... J'aime la poésie, pis c'est beau, pis voilà ! Et ton texte est trop mignon Cruelly, et puis un peu surprenant ^^ Bref, j'suis tout enthousiaste xD

    J'espère ne pas être trop à côté du thème, je l'ai un peu détourné ^^

    Votre personnage est un dieu ou “Dieu”

    Votre magnificence se réveille. Vous avez dormi toute la journée, dieu en ces lieux, maître de la maison. De vos yeux dorés, vous veillez sur nous, veillez surtout à ce qu'on se plie à tous vos désirs tyranniques et à ce qu'on ne transgresse pas vos lois. Il n'est pas question par exemple de remuer les pieds sous la couverture, sinon, vous le faites comprendre en sautant dessus, toutes canines et griffes dehors. Bien étiré, vous voilà maintenant en train de vous lustrer votre pelage de jais, joyau à vos yeux que vous ne cessez de laver. Doucement, vous vous levez avec une grâce et une agilité digne de votre personne. Après quelques pas nonchalant, vous vous arrêtez, comme d'habitude, devant votre gamelle, en attendant que vos serviteurs biens-aimés viennent vous servir en poussant de grands cris plaintifs.
    Neva
    Neva
    FémininAge : 32Messages : 18565

    Mar 8 Sep 2015 - 22:27

    Cruelly : j'aime bien ce père ! (je pensais plutôt mettre l'accent sur l'avant que sur la révélation, au départ. On parle beaucoup du coming-out en lui-même mais ce que je craindrais le plus c'est le trac avant, le doute)

    Cigale : une divinité, en effet :hum: x)

    Vous me rappellerai de prendre des thèmes moins difficile pour moi. J'ai eu du mal pour celui-ci... C'est de l'auto-torture là

    Décrivez une relation père/mère - fils/fille (au choix) du point de vue du parent

    Aymen ne pense qu’à son fils. La décision qu’il s’apprête à prendre mettra en danger leur deux vies mais seule la petite main nichée au cœur de la sienne compte. Il donnerait tout pour lui. Dans quelques minutes, il décidera de frôler la mort pour enfin lui offrir une vie.

    Rami est né un peu par hasard, ils n’ont pas cherché à avoir une descendance mais elle est arrivée. Aymen est devenu père jeune, ne sachant pas s’il serait à la hauteur. Qu’était-ce qu’être père d’ailleurs ? Il eut la réponse la première fois qu’il vit Rami. Il fut frappé par la fragilité de cet être que lui, sa femme et la vie avaient crée. Il ressentit pour la première fois le vrai poids de la responsabilité. Il redécouvrit également l’espoir ; il n’en avait plus pour lui, il en déborda pour son fils.

    Rami a 8 ans à présent. Le bateau sur lequel Aymen, 6 autres personnes et lui s’apprêtent à embarquer est à peine plus grand que ceux servant de jouet aux enfants en Occident. Mais ils vont tenter le coup. Parce qu’Aymen se battra jusqu’au bout et c’est son seul moyen de faire face.



     
    Fortuna
    Fortuna
    FémininAge : 31Messages : 4636

    Mar 8 Sep 2015 - 22:57

    Je plaide coupable, j'ai pas lu (pas trop la tête à ça, l'administration des facs françaises me maltraite U_U") Mais je me rattraperai demain (quand je serai zen parce que je serai allée râler auprès de ladite administration à 9h tapantes!)

    Thème : « Décrivez une relation père/mère - fils/fille (au choix) du point de vue du parent »  
     
    Vous savez… La grandeur, c'est quelque chose qui ne s'invente pas. Le très Divin et très Puissant Zeus le sait bien. Il n'est pas encore arrivé à la séance de rédaction, alors je peux bien me laisser aller à la confidence. Il me racontait l'autre jour la naissance de sa fifille adorée, Athéna. C'était quelque chose, vous savez ? Paf, Voilà qu'elle sort de sa cuisse toute en armes, je ne vous raconte pas la douleur de l'accouchement. Et sans péridurale, s'il vous plaît. Il est comme ça, le Zeus, il voulait éprouver ce que cela faisait d'être mè… père. (Comment ? Vous dites que c'est de sa tête qu'elle est sortie ? Invention mythologique pour rendre la chose plus impressionnante pour les esprits faibles, croyez moi, Zeus, il se l'est racontée sur ce coup là!)

    Personne à droite… Personne à gauche ? Parfait. Je peux bien vous le dire, c'est un vrai Papa Poule. L'autre jour, encore, il narrait fièrement l'intervention de sa fille dans un petit différent au large de l'Asie Mineure. Troie, que ça s'appelle, ou un machin comme ça. Vous l'auriez vu, l'oeil empli de fierté lorsqu'il décrivait à l'assemblée des dieux la belle Athéna au heaume brillant, dont les grands yeux paires dardaient fièrement le champ de bataille. Et vas-y que je te brandis ma lance d'airin dans la gorge d'un soudard, et que je te pare d'un revers de bouclier !

    Je ne sais pas si vous imaginez un peu, une si grande et si belle guerrière, forcément que ça attire la fierté parentale. L'autre jour encore, je surprenais notre père très Divin à fredonner une berceuse en polissant un bouclier, pensif. Les mauvaises langues parmi vous parleront sans doute d'un humain qui écrira bientôt sur ce sujet, Freud, ou quelque chose comme ça, mais songez-y, tout de même ! Quel père ! Il laisse sa fille faire carrière dans les armes sans plus songer à l'épousailler de force ! Vous savez, tous et toutes n'ont pas cette chance. Tenez, Héra, c'est sa sœur et épouse, n'allez pas me dire que le mariage n'obéissait qu'aux lois du coeur ! C'est cela les grandes dynasties ! On a recyclé l'idée de nos aînés Egyptiens, pour être absolument honnête, ça, et deux-trois autres menues choses… Mais je m'égare.

    Tenez, l'autre soir, j'entendais encore Arès – vous savez ? Le petit guerrier, là, l'amant de la voluptueuse et bien peu vêtue Aphrodite ? – qui s'amusait à taquiner sa soeur (parce que, oui, Arès c'est le frère d'Athéna, enfin, le demi-frère, c'est un enfant légitime, lui), en lui faisant remarquer que, tout de même, elle pourrait bien apprendre les choses de l'amour, comme la grande soeur Vénus ! Eh bah ni une, ni deux, BAM ! Voilà pas que le Zeus débaroule furibard, foudre à la main en vitupérant des insanités. Croyez-moi, j'en ai entendu des vertes et des pas mûres au cours de ma vie, mais là… bah c'était le pompom ! Il braillait, ça tonnait, il braillait, ça tonnait ! Un vrai concerto ! Mais vous savez, les pères, quand on raconte des choses salaces à leurs filles… Bah ils montent au créneau, c'est comme ça ! J'ai vu partir Arès furibard, l'armure à moitié calcinée par la foudre, c'était pas joli-joili, ma bonne dame !





    Cigale
    Cigale
    MasculinAge : 27Messages : 59

    Mar 8 Sep 2015 - 23:45

    En tout cas il serre un peu le coeur ton texte Neva.
    Ce Zeus... xD

    Bon, un petit texte à l'arrache avant d'aller dormir, histoire de dire que je n'ai pas totalement perdu ma soirée... ^^

    Décrivez une relation père/mère - fils/fille (au choix) du point de vue du parent

    - "J'ai discuté avec Mélanie. Elle s'est excusée, pour hier soir. T'as vu comment elle a changé ? Elle m'a parlé de son copain. Ca va mal finir cette histoire là, si elle continue ses conneries, je la prive de sortie. Non mais tu as vu comment elle devenue insolente avec moi ? Toi, bien sûr, tu reste son papounet adoré, mais moi, qui ai toujours été si proche d'elle, maintenant je ne la comprends plus... J'crois que j'ai trop copiné avec elle. J'aurais jamais cru qu'elle pourrait faire des conneries aussi grosses que sa soeur, je l'ai toujours cru raisonnable. Tu voudrais pas lui parler toi ? ... Tu dors ? ... Bonne nuit va."
    Fortuna
    Fortuna
    FémininAge : 31Messages : 4636

    Jeu 10 Sep 2015 - 0:21

    Cigale: ça me fait carrément penser à Ionesco ton texte : les paroles dans le vide à la limite de l'absurde, tu sais?

    Hismé : J'ai vraiment adoré ton texte *w* Très juste, très poétique. Tu peux pas savoir comme c'est stressant de passer sur le même thème après ça =) Franchement, t'as une plume très sensible et délicate ^^ ça se voit particulièrement dans ce texte là et la Lettre que tu nous a fait lire à Sam & moi =) J'ai tellement hâte d'avoir un exemplaire de tes contes publiés entre les mains, un jour =) (Oui, c'était un message subliminal!)

    Cruelly: C'était sympa à lire. Puis-je me permettre un conseil? Essayer de bosser tes dialogues un peu plus. J'ai trouvé ça assez... hm? Attendu dans la forme? Un peu classique en fait dans la façon de mettre en scène la révélation. D'autant que c'était pas exactement le sujet, ce qui est dommage. Malgré tout, j'ai pris plaisir à te lire ^^

    Neva: Terriblement en phase avec l'actualité. Je sais pas si c'est en hommage que tu pensais ton texte, mais c'en est un beau en tous cas <3

    Thème : « Inspirez-vous comme vous le voulez de ceci : On surestime l’amour. La plupart du temps. »

    Mais vous savez, là, là, je raconte plein de choses sur Zeus, mais on pourrait en raconter des vertes et des pas mûres sur nombre de dieux et de déesses. Puisque le Grand Dieu est en retard pour cette séance d'écriture, autant en profiter pour parler un peu de sa relation tumultueuse aux choses de la chair. Il ne vous aura sans doute pas échappé qu'il courtise la donzelle avec une facilité déconcertante. Tantôt virile taureau blanc, parfois cygne empeinné d'argent, et même parfois simplement lui-même, dans toute sa divine superbe, il chasse la demoiselle ainsi qu'on le ferait d'un gibiet. (Et ne venez pas me dire que ce n'est pas ainsi qu'on le croit, la pauvre Io, transformée en génisse, pleure encore sa virginité perdue entre les mains de Zeus!)

    Vous allez sans doute tiquer à ce moment de mes aveux : « Mais, et sa femme ? » Parfaitement, « Et sa femme ? » Eh bien… Malgré les apparences, et sa jalousie extrême (oui, cher lecteur, tenter de tuer le petit Héraklès à coup de serpents dans le berceau simplement parce que fils illégitime, c'est extrême. Si elle avait envoyé des tueurs rémunérés, passe encore, mais mêler ces pauvres bêtes à un châtiment si impie… Vraiment, plus aucune moralité sur l'Olympe.), eh bah elle lui est fidèle la belle Héra aux bras blancs ! Sans déconner, c'est fou ce qu'on peut endurer par amour ! Les coucheries à droite, à gauche ; les petits nouveaux nés qu'on immortalise sur l'Olympe après qu'ils aient accomplis quelques menues tâches (l'hydre, tout ça…). Et puis, être bafouée comme ça…

    Vous pensez bien que l'amour seul n'aurait pas suffit à endurer tout ça : c'est l'Orgueil ! Elle est fière, la Héra, pas pour rien que son animal fétiche est le Paon. Vous la verriez lever la gorge bien haute pour découvrir une peau de lait et attirer le Zeus dans ses filets – et dans ses bras ! Et là, crac ! Il cède le coquinou, certain de son pouvoir sur la gente féminine. En pleine journée, paf, dans la couche de sa femme (et sœur, je le rappelle), tandis que, pendant ce temps, Héra s'emploie à faire perdre l'armée que son divin mari soutenait ! Vous croyez toujours à la force de l'amour ? Petits naïfs, il ne reste guère plus que Zeus pour y croire en cherchant dans les visage jeunes et les courbes aguicheuses des donzelles la flamme qui s'est depuis longtemps éteinte dans le coeur altier de son épouse.






    Fortuna
    Fortuna
    FémininAge : 31Messages : 4636

    Jeu 10 Sep 2015 - 23:25

    Vais-je pousser à double poster? Oui. Ai-je honte? Non.

    Spéciale dédicace à Neva-choupette!


    Thème : « Votre personnage s’apprête à révéler son homosexualité (doit être obligatoirement une scène avant la révélation, pas la révélation elle-même) »

    Mais vous savez… on commence à bien se connaître à présent. Je prends la plume, ici, dans l'Olympe, sous dictée hypothétique, mais en réalité je ne suis ici qu'un invité comme tout à chacun. Vous vous étonnerez sans doute de me savoir dénué de toute nature divine, et d'apprendre que je suis simple mortel, comme vous, lecteurs. L'heure est sans doute venue de raconter la singulière obtention de cette place de prestige.

    Je me promenais, comme à mon habitude, dans les rues de notre bonne vieille Athènes, me languissant, me morfondant, un stylet dans un pli de vêtement, une tablette de cire encore vierge sous le coude. Savez-vous comme il est dur d'exercer l'art de la plume lorsqu'on est une femme ? Je vous vois écarquiller les mirettes ! Ah, ça, vous ne l'auriez pas deviné si je ne vous l'avait dit, pas vrai ? Cela vous en bouche un coin de lire une plume féminine ! Cela vous dégoûte peut-être ? Comment cette femme a-t-elle pu apprendre les lettres ? Comment a-t-elle obtenu le si grand honneur de narrer ici la grande œuvre du Père des Dieux ? Sa virginité fut-elle ravie par le Dieu des Dieux, qui, en dédomagement lui fit un tel présent ? Que nenni !

    Je m'en allais, ce matin là, de par les ruelles et les chemins, stylet dans un pli de vêtement, tablette de cire sous le coude. Il y avait déjà une chaleur étouffante qui s'apesantissait sur le moindre souffle frais qui aurait pu traverser les cieux céruléens. Je quêtai l'inspiration, ou peut-être quelque chose de plus grand encore. Mes précédents poèmes étaient fades, le trimètre incertain, les mots un peu trop faibles pour évoquer les tourments qui m'habitaient. Je m'en étais allée, implorant les muses et la déesse Aphrodite de délier ma langue pour alléger mes tourments. La vérité est bel et bien que ce poème d'amour, je le destine à une belle qui m'a l'âme et le coeur ravi de ses yeux d'ambre baignée de soleil. Pourrais-je ici assez vous narrer le transport mêlé de honte qui vous assaille lorsque les élans vous mènent vers une si divine créature ? Pourrais-je assez, ici, vous parler de cette pudeur qui vous fait détourner l'oeil bien vite lorsque vous vous apprêtez à dévisager hardiment l'objet de vos préoccupations ?

    Silencieusement, en marchant, je priais donc la belle Aphrodite de m'offrir le courage de parler, et j'implorais les muses de me prêter leurs mots pour coucher sur la cire l'entremêlement d'âmes et de corps qui s'esquissait derrière mes paupières enfièvrées. En fait de courage et de mots, je ne trouvai que Zeus qui chassait la demoiselle sous les porches de la vieille cité. La porte d'une maison venait de claquer sèchement dans le silence, et c'était un dieu bien départi de sa superbe qui s'en trouvait pataud, sur le pas d'un huis clos.

    M'approchant, je l'ai hélé, ignorant alors tout de son identité, riant sous cape de son infortune. C'était la belle dont je suis éprise qui l'avait ainsi éconduit, me rassurant un peu sur les chances que je pouvais avoir auprès de son inflexible coeur. Et voilà que le Père des Dieux notait le nécessaire à écriture que j'avais gardé caché jusqu'à présent. « Une jeune femme qui écrit ? » S'était-il étonné. Piquée au vif, j'ai répondu hardiment qu'il n'y avait rien d'infâmant à cela. Il s'est amusé. Il s'est tant amusé que son rire est devenu grondement dans le ciel, et que l'écho de sa voix s'est mise à tonner dans le ciel. Le Dieu Zeus était devant moi, j'en eus conscience avant même que les premières perles de pluie ne tombassent du ciel soudainement obscurci.

    Enchanté d'avoir trouvé scribe à sa mesure, il me promit que si cette œuvre était menée à bien, chacun se souviendrait du nom de « Sapho » dans les siècles à venir. Comment aurais-je pu refuser cette offre?




    Cigale
    Cigale
    MasculinAge : 27Messages : 59

    Ven 11 Sep 2015 - 23:39

    Je vais t'empêcher de triple-post xD
    J'avais pas pensé à Ionesco en l'écrivant, mais maintenant que tu le dis... En même temps, ça m'a toujours un peu fasciné, ces personnages qui parlent dans le vide et surement un peu influencé

    Votre personnage s’apprête à révéler son homosexualité (doit être obligatoirement une scène avant la révélation, pas la révélation elle-même)


    Sacha avait décidé de tout leur avouer. Depuis le début, cette délicieuse créature aux cheveux blonds leurs avait mentis. Même ses deux meilleurs amis ignoraient tous de sa sexualité. Contraint par la force des choses, ils allaient bientôt rencontrer l'amour de sa vie. Mais à présent, Sacha redoutait de plus en plus leur réaction... Jamais il n'avait été précisé dans une de leur conversation son homosexualité. Jamais il n'y avait eu le moindre signe, la moindre occasion de préciser cet aspect de sa personnalité. Comment ne pourraient ils pas se sentir trahis ? Que la personne qu'ils connaissent le mieux au monde sorte avec un homme ou une femme, ça n'avait pas d'importance, mais qu'ils n'aient jamais été mis au courant... Voilà ce qui tourmentait au plus haut point ce jeune être. Reportant chaque jour le moment de leur dire, de leur parler, hésitant à chaque discussion, s'imaginant les pires scénarios possibles comme seul l'esprit humain en est capable... Peut-être n'étaient ils pas tant libres d'esprit, peut-être que ne ressentiraient ils que du dégoût devant les deux tourtereaux... Sacha n'arrivait tout simplement plus à faire la part des choses, faisant une motagne d'un rien. Doucement, la rencontre fatidique se rapprochait, l'angoisse montait et la révélation ne vint pas. La veille de la fameuse confrontation, c'est paisiblement pourtant que Sacha s'endormit. "Alea jacta est". Il était trop tard pour leur dire maintenant.
    Cheshire Cat
    Cheshire Cat
    FémininAge : 26Messages : 975

    Lun 21 Sep 2015 - 17:50

    Inspirez-vous de cette image pour écrire une histoire, un poème, décrire un personnage … :  http://www.deviantart.com/art/Valkyrie-557602710

    Valkyrie 

    Imagerie Céleste
    Tranchantes plumes d'argent.
    Courbes monstrueuses
    A la douceur d'antan.
    Anonymous
    Invité

    Dim 4 Oct 2015 - 14:01

    Bouuuh!!!

    Vos textes sont vraiment géniaux *w* !! Et le plus intéressant je trouve, c'est que d'un même thème et de pleins de textes différents traitant le sujet, on trouve plein de sentiments différents, fin bref j'ai beaucoup aimé, bon je suis d'humeur à martyriser mon clavier et à faire travailler mon imagination alors je vais vous pondre....bah des textes (bah oui j'suis pas une poule? Quoique... :hum:) !

    Votre personnage est un dieu ou “Dieu” :

    Vous, mortel, vous ne savez rien de moi. Rien du tout. Vous pensez divulguez la vérité à mon sujet, mais c'est faux, vous ne savez rien de moi. Et pourquoi, êtres stupides et cupides, vous vous raccrochez à l'espoir, que ces quelques misérables tâches d'encres noires soient le fruit de la vérité toute puissance à mon égard. Pourquoi regardez-vous le ciel pour me parler? Et n'avez-vous jamais pensé à regarder en bas, loin, loin sous la terre? Pourquoi pensez-vous que je suis tout puissant et immortel?

    Je ne le suis pas et je ne le serais jamais, c'est votre stupidité et vos erreurs qui me meurtrissent de l'intérieur! Tout ça, tout ce qui vous entour, votre quotidien, votre environnement, votre univers. Ce n'est pas moi qui l'ai façonné, mais vous. Par votre subconscient et votre imagination tempétueuse et illimité. Je ne suis rien, vous me considérez comme un "Dieu", dites-vous, mais je ne suis qu'une misérable particule, créée par votre savoir et vos gestes. Je ne suis ni votre maître, ni votre sauveur, ni votre créateur. Je ne suis pas non plus votre présent, votre passé ou même votre futur, je ne suis que votre marionnette, et vote humble serviteur...

    Décrivez une relation père/mère - fils/fille (au choix) du point de vue du parent:

    Ils sont jumeaux, fille et garçon, de beaux jumeaux à la crinière blonde, un blond de blé d'or cueilli soigneusement à la main et cultivé avec amour, aux yeux d'un vert si pur et si profond, que l'on se noierait en les regardant, et que l'on en perdrait toute raison. Des lèvres si roses et si fines, que l'on voudrait les baiser avec amour, chaque jour qui passe. Des tâches de rousseurs parsèment leur visage, comme des flocons de neige tombant sur les trottoirs. Parfaits, avait dit le prêtre en les voyant. Le Ying et le Yang, avait dit ma vieille et tendre mère en les observant.

    Elle, est si fine et si fragile, que l'on pourrait imaginer que même en la regardant intensément, elle s'effondrerait en mille morceaux tel un sucre roux plongé dans un thé bouillant. Son visage, don de mère Nature, est illuminé par la beauté de ses sourires, même lorsque son esprit, est embrumé par les plus horribles et les plus sombres pensées, tout droit sorti des tréfonds de sa mémoire. Elle, est souvent seule. Elle, n'a pas d'ami, ni d'amie. Elle, n'aime rien. Elle, ne parle de rien. Elle, semble être une âme perdue dans un monde qui n'est pas le sien.

    Lui, est fin mais robuste, au regard vide et cruel, prêt à trancher la gorge au premier qui ose le contrarier. Lui, n'est pourtant pas bagarreur, il aime la paix, il haie la guerre et les injustices. Il, pleure, pleure et pleure tous les soirs, il pleure du malheur et de toutes les horreurs de ce monde, lui, est mâture et intelligent, doué pour les maths et la psychologie, un poète à l'imagination débordante et à la vision de la vie, très mûre. Lui, aime s'entourer, il ne sort pas seul, ne mange pas seul, ne fait pas ses devoirs seuls. Lui, parle beaucoup. Lui, échange beaucoup.

    Eux, pourtant jumeaux, nés d'un même père et d'une même mère, cohabitant pendant neuf mois dans l'estomac de ma femme, morte il y a 15 ans lors de l'accouchement, semblent ne pas se connaître et ne pas connaître l'existence de l'autre. Cela fait maintenant 15 ans, 15 ans que ces deux perles rarissimes et si précieuses cohabitent sous le même toit, sans savoir, que derrière un simple mur, se terre, un égaux...

    Votre personnage s’apprête à révéler son homosexualité + Ecrivez un dialogue entre deux meilleurs amis (Je fais des deux en même temps ^^)


    C'était une longue journée, très longue journée en ce jour de 20 avril, et je n'avais qu'une envie, c'était de retrouver mon meilleur ami: Jordan. C'est en courant que je dépose délicatement (Façon de parler évidemment haha) mon sac et me jette sur mon fauteuil, face à mon ordinateur, un bruit me fit sursauter, observant mon ordinateur, coupable de cet étrange bip sonore, j'engagea un terrible duel de regard avec l'écran, je me gratta la barbe tel un détective (sauf qu'il me manque la barbe justement), avant de découvrir qu'un message Skype venait d'arriver. Jordan.

    « Salut mon pote, alors ta accouché c'est bon ? » Il arrivait souvent à Jordan d'utiliser l'expression "accoucher" pour dire quelque chose.
    « Tu parles de quoi là ?
    - Bin...tu sais...là ce truc dont tu m'as parlé aujourd'hui...
    - Ah l'absence de Mme. Dumarché pour cause de furoncle?
    - Non... à midi, au self...
    - Ah ça... lorsque je rédigea la réponse, une boule se forma dans ma gorge. »

    Un moment de blanc, durant quelques minutes, suivi. Avant que je reprenne notre discussion, virtuel.

    « J'ai peur de leur en parler, et s'ils régissent mal? s'ils ne veulent plus me voir? Jordan je suis perdu, tu les connais un minimum en plus et tu sais comment ils sont niveau racisme et différences humaines...
    - ...
    - Jordan...t'es là? »

    Apitoyé sur mon fauteuil, je regardais par la fenêtre, puis l'écran, puis la fenêtre, puis l'écran.

    « Allô? Jordan t'es là?!!!! »

    La réponse ne vint pas, et la peur grimpa en moi, un boulet de canon dans le ventre, une balle de golf dans la gorge. Le repas du soir, celui dans lequel la famille sera réunie, risque d'être riche en mouvement...
    Cheshire Cat
    Cheshire Cat
    FémininAge : 26Messages : 975

    Dim 4 Oct 2015 - 14:47

    Ooooh, je nem beaucoup ! (*^*) J'espère qu'il y aura un autre défi pour ce moi-ci qu'on s'amuse encore à tuer nos claviers de nos doigts peu scrupuleux >:3
    Zapii
    Zapii
    FémininAge : 24Messages : 6

    Sam 10 Oct 2015 - 12:18

    Vos textes sont tout simplement magnifique ! Certains sont sobres et pourtant...
    Enfin bref, j'ai fais une écriture d'invention au lycée sur l'un des mêmes thèmes proposé ( une lettre de Victor Hugo à sa fille Léopoldine morte noyé, bon c'est pas vraiment pareil D: ) donc ce sera juste du recopiage, j'écrirais un texte original ensuite ♥

    Décrivez une relation père fille du point de vue du parent  

     Chère fille,
    J'ai senti le soleil sur ma peau à l'aurore et j'ai pensé à toi et ton sourire radieux. J'ai entendu les oiseaux chanter pour toi, toi qui avait cette voix si fluette et douce. L'herbe fraîche sous mes pas me faisaient penser aux journées où tu courais avec tes frères et sœurs en riant naïvement. Tu étais si candide, si douce, si... Je me dis, dans ces moments là, que tu ne peux être qu'heureuse où que tu sois, tu étais ma lumière et tu rayonneras sans moi. Puis le désespoir me vint quand le soleil embrasse la Terre et s'engouffre en son sein malade. Le vent froid et nocturne se lève et je pense à toi qui doit avoir si froid sous cette terre.  Je vois l'eau opaline sous la lumière de la lune et je me demande si ta mort a été douce. Mes genoux souffrent d'avoir tant prié pour toi, mes joues sont creusés d'avoir tant pleuré. J'en veux à ce Dieu de m'avoir arraché ma clarté, le monde ne semble que noirceur et putridité sans toi pour l'égayer.  Je le hais, celui que tu priais tant, je hais le monde entier et enfin je me hais... M'en veux-tu ? Moi qui laissé, abandonné à) cette triste et dure réalité. Je ne saurais me pardonner d'avoir laissé mon ange en devenir un. Le soleil revient et je ne sais plus quoi choisir entre lumière et noirceur, entre espoir et désespoir. La seule chose vraie c'est que tu me manques et que mon cœur ne bat plus depuis ton départ. Sois heureuse pour ton moi je t'en prie.
    Dans l'espoir de te revoir,
    Ton père qui t'aime.



    [DEFI SANS VOTE] A story a day keeps the blank page away 8de238b4698f9620e9b457052afeb
    Neva
    Neva
    FémininAge : 32Messages : 18565

    Dim 8 Nov 2015 - 23:56

    Bon, j'ai été un peu ambitieuse et c'est retombé ensuite mais voir vos participations tellement cool que j'avais pas encore lues me redonne envie de maintenir ce principe.

    Cette fois-ci, le concept est plus léger. Je donne 3 thèmes et on va les garder deux semaines (je note d'en donner de nouveaux le 22 novembre !). J'espère qu'ils vous intéresseront (j'essaierai aussi de participer !) Very Happy

    - Ton personnage est un acteur/une actrice, il est en interview durant la promotion de son film
    - Inspire toi d'un mois pour inventer un personnage (exemple basique : un garçon nommé Janvier, froid et que personne n'aime)
    - « Au milieu de l’hiver, j’ai découvert en moi un invincible été. » Cette phrase est d'Albert Camus, dans un de ces textes. A toi de l'inclure dans un texte à toi :)



     
    Nihil Scar Winspeare
    Nihil Scar Winspeare
    Messages : 5244

    Mer 11 Nov 2015 - 23:29

    Hello :)

    J'avais suivi le topic en lisant tous les textes, bravo à tous :)
    Mention spéciale à Eha qui a commencé à faire des textes tous liés (^-^). J'avais songé à faire de même puis... Je n'arrivais jamais à m'arrêter sur un choix d'histoire pour le premier texte. -_-

    Je me suis dit ces nouveaux thèmes étaient l'occasion de me forcer à écrire un peu, ça fait vraiment longtemps que je ne me suis pas bougée pour ça. ><

    « June ? Tu viens ? »
    Avec ses grands yeux bleus et ses cheveux chatoyant entre le blond et le roux, June était mon opposée. Souriante, pleine de vie, chanceuse, aimée. Enfin bon, je me plains, mais tous ces adjectifs sont généralement liés. On aime rarement quelqu'un de maussade. Et une personne maussade n'est pas vraiment un modèle d'entrain. Vous avez saisi le tableau. Et si c'est encore vague, cette petite chanson devrait vous éclairer sur mon cas.
    Je vous vois déjà faire la grimace « encore une pseudo-dépresssive ». STOP. STOP. STOP. En absolu, je reste objective. J'ai tout pour mon bonheur, un toit, des potes (le terme ami serait trop fort), de la nourriture.
    Bon, maintenant que tu t'es farci la chanson pendant un moment, tu sais quel genre de personne est June. Tu permets que je te tutoie ? Non ? Tant pis. C'est elle le personnage principal, l'héroïne, l'égérie de futurs poètes enamourés, celle qu'on aimerait détester. Une fois encore, je ne suis pas jalouse. Est-ce que tu imagines la pression qui repose sur elle ? Tout le monde s'attend à ce qu'elle réussisse. Dès qu'elle n'ensoleille pas tel le soleil, tout le monde est triste. Et cette année, June a raté. Ça fait bien vingt minutes que j'essaye de la faire bouger. Elle refuse de sortir. J'ai tenté de réparer les dégâts mais  quand les gens voient la petite November sourire... Ils s'étonnent. « Même November n'est pas normale. Il se passe quelque chose d'étrange. »


    J'ai beaucoup de mal à écrire peu, en général je ressent toujours un besoin de rajouter des informations, continuer continuer. En général, je fais aussi ma perfectionniste et je relis trop souvent le texte, pour l'améliorer. Ici, petite exception, j'ai écrit en une fois, j'ai relu pour les grosses fautes, et je poste même si ça me semble fort imparfait.

    Cheshire Cat
    Cheshire Cat
    FémininAge : 26Messages : 975

    Ven 13 Nov 2015 - 10:27

    Dit donc j'aime bien, c'est marrant comme synopsys. Tu as bien utilisé la deuxième personne du singulier, et c'est grave cool *^*

    Moi je vous propose le troisième thème. J'ai utilisé un de mes personnages pour le réaliser, donc j'avoue pas être très inventive mais ça rendait pas mal je trouvais:

    Tout ce qui nous arrive depuis quelques temps commence déjà à me dépasser. Parfois, je ne sais pas comment je fais. C'est vrai quoi! Qui peut s'attendre à participer à une série sur les zombies dans la réalité, horrible et insurmontable ? Enfin zombie, je trouve que c'est faire l'amalgame entre des gosses qui vont à l'école tous les jours, sans but, et ceux qui se sont fait bouffer dans la salle de "spectacle" l'autre jour... Pour moi, ce ne sont pas des zombies. C'est beaucoup trop facile, et puis si c'était le cas j'en serais déjà un également. Quoi? Oui j'ai été mordue, griffée...Enfin je sais pas moi je me battais pour ma survie, j'ai pas fait gaffe (et pour protéger mes deux amis soit dit en passant).
    Non, ce ne sont pas des zombies. Depuis que l'un d'entre eux m'a blessée, je ne me sens plus la même. Je sais exactement quand ils sont proches de moi. Tout mon corps tremble, parfois, à l'odeur du sang des humains. Je suis perdue entre la monstruosité et l'humanité. Cependant, j'ai décidé de ne pas laisser ces désirs amoraux dicter ma conduite. Non, je ne suis pas faible, et je ne suis pas seule. Je pense à mes amis, moi. Ils feront quoi si je sombre dans la démence, hein ? S'ils sont encore vivants pour le moment, c'est grâce à moi, et je ne compte pas les laisser tomber. Mais je ne sais pas combien de temps je vais encore tenir. Des tatouages étranges parcourent mon corps de part en part. Des trais noirs ondulent ma carcasse encore vivante et ma blessure à l'épaule droite se ferme et s'ouvre sans fin. Et ce qui m'habite, pour couronner le tout...je m'en empare à bon escient. C'est jouer avec le feu, mais cela en vaut la peine. Je ne sais pas comment j'ai fait, franchement. Contrer le sort qui s'acharne sur vous, ça revient un peu du miracle!

    Je me demande s'il neige dehors. Le musée est fermé, nous sommes bloqués à l'intérieur, forcés de survivre dans cette fin du monde miniature. Mais dans mon cœur, je sais que rien n'est encore perdu. Je m'imagine sortir enfin, courir et m'enfuir dans les grandes plaines enneigées. Qu'importe qu'il y ait des nuages ou de l'orage, c'était toujours ma manière de penser. C'est avec mes yeux de mauvaise fille des rues que je vois un monde ensoleillé. Grâce à mon espoir sans limite, au milieu du massacre, au milieu du monde, au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincible été.

    Demain on sortira de cette torture infernale.

    C'est un premier jet. J'ai pas vraiment réfléchi en écrivant, je vous le dis. Je voulais mettre la citation plus tôt mais à la fin c'était plus convenable. Le style n'est pas franchement travaillé, j'ai sûrement fait plein de fautes en plus '-'

    PS: Pour la petite anecdote, cette histoire vient d'un de mes rêves. C'était assez...réaliste d'ailleurs. Mais j'aimais trop, j'avais l'impression de regarder un film °^°


    Dernière édition par Cheshire Cat le Lun 21 Déc 2015 - 2:49, édité 4 fois
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